Spécialisées dans la littérature de voyage, de documents d'histoire et de témoignages, des biographies, des essais, des récits d'aventures et de montagne, les éditions Nevicata collaborent avec Primento depuis la fin 2013. A l'occasion de l'anniversaire du début de cette collaboration, Paul-Erik Mondron, fondateur de Nevicata a accepté de partager son expérience.
Pouvez-vous nous présenter brièvement votre maison d'édition et votre parcours numérique ?
Les éditions Nevicata furent fondées il y a 6 ans et très vite nous nous sommes rendu compte que la littérature de voyage s'adressait entre autres à des lecteurs de plus en plus nomades. Les ebooks nous paraissaient parfaitement adaptés à ce public. Nous nous sommes intéressés au phénomène notamment en observant ce qu'il se passait aux États-Unis et puis nous avons pris les devants. D'abord, par une présence symbolique pour comprendre comment cela fonctionnait.
Nous sommes également partis du principe que pour qu'il y ait des lecteurs, il fallait une offre, l'éditeur a donc un rôle à jouer dans le développement du livre numérique. Rapidement, nous avons réalisé qu'il y avait, même dans un petit marché, la possibilité de faire des ventes non négligeables et que cela augmentait également la visibilité des livres imprimés.
Quels sont pour vous les impacts du développement du livre numérique pour votre maison d'édition ?
En dehors des retombées financières existantes, c'est avant tout la visibilité gagnée que nous avons pu mesurer. Nous avons été très étonnés d'observer l'impact des opérations marketing numériques sur les ventes papier. Grâce au numérique, la visibilité de nos livres augmente considérablement, car pour un même contenu, ce sont deux articles qui sont proposés. Non seulement nous augmentons notre référencement avec les librairies internet, mais nous bénéficions aussi d'outils marketing et promotionnels qu'on ne peut pas imaginer en papier. Le numérique a renforcé notre légitimité auprès des libraires, des auteurs et des lecteurs.
Quels aspects du numérique vous ont le plus surpris ?
Nous avons été très rassurés en collaborant avec Primento de travailler avec un seul interlocuteur et de ne devoir nous occuper de rien. Nous avons en effet pris conscience que le numérique était une chaine complètement différente du papier, avec ses métiers propres et de nouveaux acteurs.
Lors d'une précédente expérience numérique réalisée avec un premier prestataire, nous nous sommes rendu compte que nous étions censés faire tout ce travail de diffusion et d'animation commerciale. Or, nous n'avions pas conscience des enjeux et ne disposions pas des compétences ou du temps pour le faire. Du coup, rien ne se faisait !
Quels conseils donneriez-vous à un éditeur qui souhaiterait se lancer en numérique ?
A titre personnel, je lui conseillerais de faire un premier essai avec quelques livres pour évaluer la rentabilité de ce projet. Le coût de la numérisation est relativement bas et on peut atteindre rapidement un équilibre financier si les ventes démarrent vite. Dans ce cas-là, elles peuvent impacter également le coût de revient de la fabrication papier. Par ailleurs, je conseille également aux éditeurs de bien réfléchir aux droits d'auteurs qui doivent être adaptés. Nous avons, par exemple, effectué quelques ajustements pour que les auteurs touchent un montant similaire tant en numérique qu'en papier.
En savoir plus sur Nevicata :
http://www.editionsnevicata.be
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Nous avons été très rassurés en collaborant avec Primento de travailler avec un seul interlocuteur et de ne devoir nous occuper de rien. Nous avons en effet pris conscience que le numérique était une chaine complètement différente du papier, avec ses métiers propres et de nouveaux acteurs.
Lors d'une précédente expérience numérique réalisée avec un premier prestataire, nous nous sommes rendu compte que nous étions censés faire tout ce travail de diffusion et d'animation commerciale. Or, nous n'avions pas conscience des enjeux et ne disposions pas des compétences ou du temps pour le faire. Du coup, rien ne se faisait !
Quels conseils donneriez-vous à un éditeur qui souhaiterait se lancer en numérique ?
A titre personnel, je lui conseillerais de faire un premier essai avec quelques livres pour évaluer la rentabilité de ce projet. Le coût de la numérisation est relativement bas et on peut atteindre rapidement un équilibre financier si les ventes démarrent vite. Dans ce cas-là, elles peuvent impacter également le coût de revient de la fabrication papier. Par ailleurs, je conseille également aux éditeurs de bien réfléchir aux droits d'auteurs qui doivent être adaptés. Nous avons, par exemple, effectué quelques ajustements pour que les auteurs touchent un montant similaire tant en numérique qu'en papier.
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