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Réaction des éditeurs à l’article « La mort annoncée de l’éditeur classique » paru dans le MoneyTalk

3/22/2012

 
En réponse à la publication de l’article « La mort annoncée de l’éditeur classique » paru en page 16 du MoneyTalk n°48 du 23 février 2012, l’ADEB (Association des Éditeurs Belges) par le biais de sa commission numérique, qui regroupe les principaux acteurs belges actifs dans ce domaine, souhaite apporter des précisions sur certains points.
Dans son article, Mathias Nuttin présente en effet le livre numérique comme une « révolution », qui bouleversera « le business model classique, dans lequel l’éditeur détient le contrôle – et les meilleures marges », et l’amènera à s’ouvrir aux auteurs qui désirent publier eux-mêmes leurs oeuvres sur le marché. Il poursuit en précisant « les gardiens de la qualité littéraire ne seront plus les éditeurs, mais les auteurs et les lecteurs eux-mêmes ». Ce qui signifierait la disparition des éditeurs et le remplacement du canal classique par « un canal direct entre auteurs et lecteurs ».

La commission numérique de l’ADEB s’étonne de cette vision. Tout d’abord, parce qu’il convient de préciser que les éditeurs belges francophones sont plus que conscients de la révolution numérique et n’ont pas le sentiment de voir s’effondrer leur univers. Au contraire, l’ADEB a mis en place une commission et des mesures qui accompagnent les acteurs de la chaine du livre dans cette mutation des métiers.

Par ailleurs, l’analyse de l’état du marché américain où environ 18% des ventes concernent des livres numériques (et non 6% comme l’indique l’article « Les nouveaux acteurs », paru dans le MoneyTalk 48, en page 18), démontre que d’une part, les éditeurs classiques coexistent très bien avec le numérique et que leur rôle n’est nullement remis en question, avec seulement 5% des ventes totales de livres numériques s’effectuant de manière autoéditée. Ces chiffres publiés fin janvier 2012, dans la récente étude du Cabinet de consultance « AT Kearney », une des nombreuses études sur le sujet, confirment l’envolée des ventes d’ebooks aux États-Unis et en Angleterre, mais également le fait que le marché reste très marginal en Europe avec moins d’1% des ventes totales. Nous nous attendons néanmoins à ce que l’édition numérique cohabite avec l’édition papier.

Par ailleurs, la comparaison graphique du business model d’un éditeur classique avec celui d’Amazon semble incomplète puisqu’elle fait abstraction de plusieurs éléments :

  • La différence en matière de traitement de la TVA n’est pas reflétée (6% sur un livre papier, contre 21% pour un ebook vendu depuis la Belgique).
  • Dans le cadre d’un projet d’édition papier, en fonction du profil de l’auteur et de la thématique abordée, les royalties fluctuent entre 5 et 15%.
  • La part du diffuseur et du distributeur mentionnée à 30% est en réalité de 50, voire 60%.*
Au vu de ces précisions, la situation finale de l’éditeur (avec environ 30% de la marge), est totalement différente, d’autant plus que cette marge doit lui permettre de couvrir non seulement le travail éditorial, mais aussi les frais de mise en page, d’impression et de marketing.

De manière plus globale, par rapport à l’autoédition qui est présentée comme une menace importante pour les éditeurs classiques, nous estimons surtout qu’elle représente une vraie opportunité pour des auteurs qui ne s’inscrivent pas, ou ne veulent pas s’inscrire, dans les filières traditionnelles. Néanmoins, il est important de ne pas perdre de vue, tant pour le livre papier ou numérique, la valeur ajoutée de l’éditeur dans son travail depuis la réception d’un manuscrit jusqu’à sa mise à disposition et qui implique entre autres la vérification du texte, sa structuration et sa mise en page. Plus important encore, la marge de l’éditeur sert également, et surtout, à financer la création : de nombreux auteurs en littérature, livre de jeunesse et BD bénéficient d’avance, parfois confortables.

Pour la commission numérique de l’ADEB :
Thibault LEONARD
Luca VENANZI

* Ces chiffres sont bien entendu adaptables en fonction des secteurs éditoriaux.

Stéphane Hessel ou la force de l’indignation

3/6/2012

 
Nous avons dernièrement eu l’occasion d’assister à une interview de celui qui est considéré comme l’inspirateur des nombreux mouvements d’« indignés » : Stéphane Hessel. Écrivain, diplomate et militant politique français né en 1925 à Berlin, celui-ci a lutté toute sa vie pour défendre la « dignité » humaine, qu’il considère comme notre bien le plus précieux. Loin d’en avoir encore fini, le nonagénaire poursuit ses combats, appelant plus que jamais tous les hommes à « s’indigner, s’engager et espérer ». Se prêtant au jeu des questions-réponses du journaliste Edmond Blattchen, plus qu’une part de son parcours, c’est une part de lui-même qu’il nous a livrée…

Un « créateur de monde »

« Mon vœu pour les générations futures, commence Stéphane Hessel, c’est de faire mieux avec les ressources finies de la terre. » Concrètement, ce qu’il propose, c’est d’installer des milliers de petites fermes et de potagers dans toutes les villes… Utopique ? Non ! Aujourd’hui, nous sommes sept milliards d’hommes sur terre et les ressources manquent déjà, constate-t-il. Il n’y a pas d’autre choix possible : les générations futures vont devoir apprendre la « sobriété ». Mais pas seulement ! Il leur faudra aussi inventer un monde nouveau, radicalement différent, « un monde de la solidarité et de l’interdépendance » : le mot est lancé !

« Nous sommes une  société mondiale et les problèmes que nous connaissons sont mondiaux. Nous devons donc nous sentir interdépendants et vivre les problèmes en solidarité. Nous avons besoin les uns des autres », explique le diplomate, qui insiste sur une valeur capitale, la générosité : « Ce n’est pas seulement quelque chose de moralement bon, mais c’est aussi quelque chose de psychologiquement utile, car quelqu’un qui fait du bien devient plus fort. »

Un militant pacifiste
Un des premiers motifs d’indignation pour Stéphane Hessel, c’est le contraste entre les pauvres et les riches : « Il est honteux, dit-il, que des gens meurent encore de faim à l’heure actuelle. » Le coupable ? L’économie néo-libérale. Les gouvernements sont opprimés par les forces économiques et financières. Dans un tel contexte, les mouvements de contestation sont « la substance du monde actuel », mais la question cruciale est de savoir si la police va parvenir à réprimer les indignés ou si cette indignation aboutira à un réel changement… En tout cas, ce qui est certain, aux yeux de Stéphane Hessel, c’est que « les cris ne suffisent pas » : « Pour réellement changer les choses, les indignés doivent prendre le chemin des institutions. »

Une question brule les lèvres du journaliste : « Jusqu’où peut aller l’indignation ? Faut-il accepter la violence ? » Non, le nonagénaire réprouve tout acte violent ou terroriste. Et d’ajouter que les gens comme lui sont dangereux, car en appelant à l’indignation, il y a le risque que ça aille trop loin… Son objectif avec Indignez-vous ! n’était pas d’appeler au terrorisme, mais de montrer qu’il existe des valeurs qu’il faut à tout prix défendre. En tête, la dignité de l’être humain : « Il faut s’indigner pour préserver sa dignité. » Dans cet esprit seulement, l’indignation est « constructive et légitime ».

Mais, de tous les motifs d’indignation que nous offre le monde, il ne faut pas conclure que tout va mal. Au contraire, « il y a beaucoup de choses qui vont bien, qui sont porteuses d’espoir… »

Un poète « mystique »
Derrière cet espoir teinté d’idéalisme, on devine que Stéphane Hessel n’est pas seulement un militant politique. Et de fait, il nous le confesse : il est aussi poète… Pour lui, la poésie, c’est un héritage maternel. Depuis tout petit, il s’est efforcé de retenir des poèmes entiers par cœur : «  Un poème n’existe que quand il est récité. Il devient alors une prière, un contact avec quelque chose qui n’est pas la vie matérielle », explique-t-il. Mêlant étroitement poésie et mysticisme, Stéphane Hessel nous confie sa vision toute personnelle de Dieu : « Le mot Dieu est extraordinaire, lourd de sens et aussi lourd de mystère, ce qui signifie qu’il faut l’explorer. Il ne nous appartient pas, mais nous lui appartenons. Nous devons entretenir une relation de respect, d’esprit et de poésie avec Dieu. De poésie, parce que la poésie est ce qu’il y a de plus proche du divin et ce qui permet d’accéder à quelque chose d’autre que la vie matérielle. » Et de conclure sur quelques vers de Baudelaire… qui le font encore apparaitre sous un autre jour : Stéphane Hessel se révèle également être un véritable « show man » !

Retrouvez toutes les analyses des titres de Stéphane Hessel sur lePetitLittéraire.fr


S.F.

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    Thibault LEONARD
    Jonathan FALLON
    Gaëlle NOESON

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