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Les TICE : une solution miracle au redoublement ?

4/19/2012

 
À l’heure où la légitimité des redoublements scolaires est mise à mal par des enquêtes initiées en raison des restrictions budgétaires nationales qui soulèvent la problématique couts/efficacité, les TICE sont sur toutes les lèvres. Couteuses, mais tellement prometteuses, celles-ci séduisent et s’imposent de plus en plus sur la scène pédagogique.

Certains, comme le fit récemment la Ministre Marie-Dominique Simonet (Cdh) en charge de l’enseignement obligatoire, préconisent des solutions adaptées à chaque enfant rencontrant des difficultés scolaires plutôt qu’un redoublement dévalorisant et inefficace. Ce type d’accompagnement personnalisé est déjà présent dans nombre d’institutions spécialisées. Pourtant, malgré l’efficacité de pareille pratique, il semble difficile d’appliquer ce modèle aux établissements scolaires lambda pour les mêmes raisons financières dont nous faisions mention plus haut. En effet, les dépenses pour le secteur scolaire sont déjà très élevées. Trop élevées dites-vous ? D’après l’étude de la KUL menée en 2011 sur les couts occasionnés par le redoublement des élèves/étudiants en Belgique, la collectivité payerait environ 52.000 € par échec scolaire, soit 2,4 milliards d’euros par an. Dans le cas de l’accompagnement particulier, ce ne serait plus seulement des déploiements financiers colossaux qu’il faudrait assurer, mais également des couts faramineux en termes de ressources humaines. Des dépenses dont on se passerait bien…

Alors comment pallier à ce retard scolaire tout en amoindrissant les couts ?
Dans son communiqué de presse du 20 mars 2012, le syndicat national des éditeurs (SNE) rapporte les résultats d’une enquête réalisée auprès de parents et d’enseignants du primaire. On y apprend notamment qu’une majorité d’entre eux désirent un accès égal aux nouvelles technologies ainsi qu’une pédagogie davantage interactive afin de réduire la fracture avec le numérique. Le corps enseignant aimerait également systématiser et accélérer les mises à jour des contenus des cours. Enfin, les parents et les professeurs attendent une solution pédagogique mieux adaptée aux enfants et à l’environnement dans lequel ils évoluent afin de pouvoir former les acteurs du monde de demain. Tous, parents d’élèves, enseignants et enfants, aspirent au changement tant au niveau des chances de disposer des ressources nécessaires pour accompagner, enseigner et apprendre qu’à celui des possibilités d’échanges constructifs entre homologues. Les TICE apparaissent donc comme une solution toute naturelle à même de favoriser un enseignement adapté à chaque enfant, de susciter son intérêt par les nouvelles technologies, de servir d’outils de remédiation efficace et de rendre les élèves plus autonomes. Chaque enfant ou adolescent est dès lors encouragé à gérer son temps, à identifier ses propres faiblesses, à y remédier, mais également à partager son savoir avec ses condisciples.

Les limites
Actuellement, ce modèle d’enseignement (TICE) se répand de plus en plus : nombre de ressources sont désormais accessibles partout et tout le temps pour ceux qui se manifestent auprès de structures opérantes dans ce secteur florissant. Mais si ces pratiques se généralisent, il ne reste pas moins important de considérer objectivement cette avancée technologique. Certes, les avantages et potentiels de pareils outils ne sont plus à démontrer, pourtant il nous faut insister sur le fait que la valeur ajoutée de cet enseignement ne réside pas seulement dans son contenu, mais bien dans l’utilisation qui en est faite. Autrement dit, à ces technologies ne se substituent pas les préparations innovantes du professeur ou les participations actives des élèves. En effet, les TICE se veulent davantage axées sur les personnes qui apprennent que sur les enseignements traditionnels qui consistaient à déverser directement les savoirs à la figure des élèves. Il s’agit en effet de dépasser l’enseignement vertical jusqu’ici en vigueur pour rendre l’élève plus autonome et capable d’organiser au plus tôt ses outils de formation.

Il est donc bien évident qu’une telle pédagogie demande un investissement certain de la part des enseignants et requiert une réelle formation. Il leur faudra en effet dépasser les schémas traditionnels et faire l’impasse sur les savoirs clés sur porte de l’enseignement actuel pour devenir un partenaire précieux pour les élèves plutôt qu’une autorité magistrale.

L’alliance du papier et du numérique
Signalons finalement que pour l’heure, l’apprentissage traditionnel n’a pas encore dit son dernier mot et il est fort à parier que les deux systèmes seront exploités en parallèle. Les manuels scolaires ont encore de beaux jours devant eux, car ils ont une utilité différente du digital. Ainsi avons-nous voulu positionner les ressources du PetitLittéraire.fr à la croisée du papier[1] et du numérique pour accompagner le secteur scolaire dans cette période de transition sans précédent. Spécialement conçue pour des supports digitaux et pourtant tout à fait adaptée à l’impression papier, cette collection de référence propose plus de 1250 analyses littéraires à destination du collège et du lycée. Pour ce faire, elle met également un point d’honneur à allier les impératifs de la pédagogie traditionnelle tels que la rigueur et la qualité ainsi que les avantages du numérique.

Enfin malgré la richesse des avancées technologiques, la généralisation des TICE se doit d’être progressive et maitrisée pour garantir des modes d’apprentissage efficaces. Les enjeux ne sont rien moins que la formation et l’éducation des jeunes acteurs de demain.

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S.M.

Numérique et école : ce qu’en pensent les parents et les enseignants

4/5/2012

 
Le Syndicat national de l’édition et le Savoir Livre, le groupement des éditeurs scolaires, ont récemment publié un communiqué de presse relayant une enquête menée par Opinion Way sur les équipements pédagogiques en usage dans les écoles primaires.

Il ressort de cette étude que l’instauration d’un cartable essentiel de livres (papier et numérique) suscite des réactions positives aussi bien auprès des parents, des enseignants que des autorités locales (en l’occurrence les maires). Celui-ci doterait les élèves du primaire d’un équipement de 4 à 6 ressources pédagogiques indispensables et conformes aux programmes en vigueur. Appelés à exprimer notamment leurs points de vue sur les ressources numériques, les parents et les enseignants estiment que les ressources numériques sont devenues nécéssaires dans les classes en complémentarité des livres papiers. On retiendra les informations suivantes:

1° Les enseignants et les professeurs estiment qu’un tel équipement en ressources numériques permettrait de :
- garantir à tous les élèves un accès égal aux nouvelles technologies.
- rendre l’enseignement plus interactif
- réduire la fracture numérique 
- accélérer les mises à jour des enseignements
- adapter la pédagogie au niveau des enfants.

2° Des attentes distinctes, mais compatibles

Pour les parents, le numérique permettra non seulement de soulager le poids des cartables mais également de varier les approches pédagogiques et d’améliorer le lien entre l’école et le foyer.

Les enseignants en revanche attendent du numérique qu’il offre à chaque élève une égalité d’accès aux nouvelles technologies et un enseignement plus interactifs. Ils se prononcent d’ailleurs majoritairement en faveur des manuels numériques plus que des serious games.

3° La majorité des personnes sondées entrevoient une complémentarité dynamique entre les supports papier et numériques.
En conclusion, on constate un intérêt de plus en plus marqué pour les ressources numériques non seulement plébiscitées par les enseignants, mais aussi par les parents d’élèves. Il est fort à penser que de tels outils pédagogiques permettront en effet d’instaurer un véritable changement dans l’enseignement actuel grâce à des cours plus adaptés aux élèves, une formation quotidienne aux nouvelles technologies et une nouvelle pédagogie plus interactive.

Le communiqué de presse et les résultats de l’étude peuvent être consultés ici.

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S.M.

Le pari formidable d’un ex-PDG devenu prof

11/8/2011

 
Primento Editions a récemment rencontré Pierre Pirrad, lors d’une conférence sur son parcours et son livre, Vous n’êtes pas des élèves de merde, paru aux Éditions de l’Arbre. Un ouvrage profond et stimulant, dans lequel ce chef d’entreprise reconverti en « jeune prof » à plus de quarante ans exprime sa vision du monde de l’enseignement. L’occasion idéale pour nous d’échanger quelques idées et de lui demander son sentiment notamment sur « l’école numérique ».

Une conversion étonnante
Pour ceux qui ne connaissent pas Pierre Pirrard, en quelques mots, c’est un chef d’entreprise qui, après avoir passé vingt ans dans des multinationales, a eu envie d’un changement de vie. Et on peut dire que ce changement a été radical… Le déclencheur ? Un film, Out of Africa, qui lui a fait prendre conscience qu’il avait lui aussi la possibilité de vivre plusieurs vies en une. Dès lors, fini les hôtels de luxe et les voyages autour du monde, le voilà dans une salle de classe à Molenbeek, à Bruxelles. Une seule question, pendue à toutes les lèvres : a-t-il perdu la tête ?

Lorsqu’on l’écoute, on s’aperçoit vite qu’il est bien sensé, et surtout, on est touché par son enthousiasme, sa générosité et sa détermination. Ses motivations sont nombreuses mais, dit-il, « j’avais surtout envie de me retrouver dans l’inconfort d’un début de carrière professionnelle ». À cela il ajoute le désir de partager son expérience et de « créer à partir d’un autre type de capital, un capital humain, et non plus financier ».

Mais rapidement, Pierre Pirrard se rend compte que ces profs qui se plaignent sans cesse n’ont pas tout à fait tort… La liste des problèmes qu’il pointe du doigt est longue : le métier n’est pas valorisé, respecté, ni même reconnu ; les jeunes enseignants sont désespérément livrés à eux-mêmes ; les inégalités entre élèves sont énormes…

L’éducation, un beau combat
Loin de baisser les bras, il s’implique corps et âme dans sa nouvelle fonction, parce que, confie-t-il, « c’est vrai que c’est aussi le plus beau métier du monde ». Après avoir résisté à sa première année de prof, il décide d’écrire un livre sur son expérience, pour évoquer les plaisirs du métier, mais aussi pour dénoncer : « Personne n’ose parler des vrais problèmes de l’enseignement, j’en avais marre des positions politiquement correctes, alors j’ai voulu dire tout haut ma propre vision, car il est grand temps que certaines choses changent si on ne veut pas d’une révolution ! Puis c’est important de s’impliquer dans quelque chose et je me dis que l’éducation, c’est tout de même un beau combat !»

Si certains le qualifieront de prétentieux (« après un an de carrière, quand même… »), on est forcé de reconnaitre la pertinence de ses observations.  D’autant qu’il ne se contente pas d’établir des constats : il propose aussi des solutions, dont certaines sont assez innovantes.

Notamment, une des pistes pour améliorer la qualité de l’enseignement, selon lui, c’est de faire davantage de ponts entre le milieu de l’entreprise et l’école. Ainsi, il préconise, pour le businessman, un « service éducatif » obligatoire qui consisterait à ouvrir son entreprise à des stagiaires, ou même à consacrer un an de sa vie à l’enseignement. Reste à voir si tous seront de son avis… De même, à l’enseignant, il recommande de faire des « stages en entreprise » de manière à être plus apte à apprendre la « vie » à ses élèves car, ajoute-t-il, « de nombreux profs ne connaissent pas grand-chose d’autre que leur vie de prof - sans vouloir les vexer ! »

Mais à ses yeux, le défi majeur de l’enseignement, c’est d’instaurer une mixité socioculturelle dans les écoles, de manière à remédier aux inégalités. « La Belgique est le pays européen le plus inégalitaire en matière d’éducation », affirme-t-il, statistiques à l’appui. À ceux qui craignent le nouveau, l’étranger, le différent, il réplique : « Nos traditions ne peuvent que s’enrichir du brassage culturel, et il ne faut pas craindre de les voir évoluer. Ce qui est important, ce sont nos valeurs, et elles, elles sont immuables et on a tous les mêmes… »

Oui au numérique à l’école !
À propos de l’intégration du numérique à l’école, Pierre Pirrard ne mâche pas ses mots : « Mille fois oui ! », s’exclame-t-il. Et d’ajouter, sur le ton de l’humour : « Mais je préfère d’abord que le carreau de ma classe soit réparé, car l’hiver il fait froid ! »

Ayant visité une école aux États-Unis dans laquelle toutes les classes étaient équipées de smartboard, il déplore de ne pas même avoir de tableau correct dans sa classe et de devoir batailler ne serait-ce que pour installer le wifi dans l’établissement… « Dans ce domaine, nous sommes face à une inertie totale », regrette-t-il. Et pourtant, selon lui, c’est une priorité d’éduquer les jeunes à la manipulation de l’informatique : la majorité des élèves sont constamment connectés, mais beaucoup sont incapables de faire une recherche dans Google…

Cela dit, s’il est primordial d’« éduquer » au numérique, Pierre Pirrard estime qu’il n’est pas moins important de « se servir » du numérique, notamment pour remédier à certaines « absurdités » propres à l’enseignement belge, comme l’absence de manuels scolaires par exemple…. « Le programme est le même pour tous, mais chaque prof invente son propre cours. On a donc 15000 cours différents pour une même matière, c’est totalement aberrant, et cela nuit à la qualité de l’enseignement, car il est évident que tous les cours ne sont pas aussi bons les uns que les autres ! Les manuels numériques seraient donc une solution idéale. », explique-t-il. Et de conclure : « Quand j’aurai mon smartboard, j’utiliserai vos manuels numériques. C’est l’avenir ! »

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S.F.

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