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Thibault Léonard, fondateur et CEO de Primento, donnera une formation sur la distribution et la diffusion d’ebooks en France et en Belgique

2/14/2014

 
Rendez-vous le mercredi 12 mars, de 09h30 à 13h30, à Tournai pour une nouvelle formation du PILEn ouverte à tous les professionnels de la chaîne du livre. En collaboration avec le Centre régional des lettres et du livre du Nord-Pas-de-Calais, l'Association des éditeurs du Nord-Pas-de-Calais et la Plaine Images, le PILEn propose au public belge et français une formation animée par Chantal Lambrechts, consultante en communication, marketing et stratégie numérique, et Thibault Léonard, fondateur et CEO de Primento, le partenaire numérique des éditeurs.

La matinée sera concrètement consacrée aux spécificités de la diffusion et de la distribution du livre numérique, en France et en Belgique. Cette formation s'adresse donc en priorité aux professionnels qui ont suivi le module "panorama de l'édition numérique" ou sont impliquées dans un projet d'édition de livre numérique et souhaitent mieux comprendre comment fonctionne cet écosystème.

Même si la participation à cette matinée reste gratuite, il est en tout cas vivement conseillé de vous inscrire très rapidement. Attention, le PILEn exige aux personnes qui s’y inscrivent de s’engager à y participer, sauf cas de force majeure. Toute absence non dûment justifiée sera facturée 100 € par journée.

Pour s’inscrire ou demander un renseignement, merci de prendre contact avec Morgane Batoz-Herges, formations@futursdulivre.be, +32 2 290 08 07.

A noter : les institutions ou entreprises ne peuvent inscrire qu’un seul participant par module.

Edi.pro : 12 nouveaux titres en numérique ! 

1/9/2014

 
Nous vous l’avions annoncé en octobre dernier, c’est à présent chose faite : les premiers titres numériques des éditions Edi.pro sont désormais disponibles, en partenariat avec Primento !

Cette première sélection d’ebooks comprend les titres-phares d’Edi.pro dans des domaines qui ont fait le succès de la maison d’édition comme le management, le marketing, la communication ou les guides pratiques :

·       Comprendre le Halal

·       La parole en public pour les timides, les stressés et autres tétanisés

·       Référencement, e-marketing et visibilité  web : 30 pratiques pour décideurs et webmasters

·       Pour ou coach ?

·       Mon commercial est mort, vive le commercial 2.0 !

·       E-Commerce : les bonnes pratiques pour réussir

·       La pratique des tests psychotechniques

·       Les tests de sélection dévoilés

·       Le B.A.-Ba de la communication

·       Les Serious Games

·       Mieux gérer votre entreprise grâce à la mise en place d'outils e-management

·       Que vaut ma start-up?

Tous ces livres sont à présent téléchargeables sur liseuses, smartphones et tablettes depuis un très large réseau de librairies en ligne notamment Amazon, Apple, Barnes and Noble, Numilog pour ne citer qu’eux. Les ebooks sont vendus 30% moins cher que les livres imprimés.

De nombreux autres titres issus du fonds d’Edipro mais également des nouveautés sont attendus dans les prochains mois afin de répondre aux besoins des professionnels adeptes de lecture numérique. 

Mardaga en numérique: 40 premiers titres disponibles

12/3/2013

 
Les Éditions Mardaga diversifient leur offre numérique en publiant une première sélection de titres au format ebook. Ce projet réalisé avec Primento, le partenaire numérique des éditeurs, marque une nouvelle étape dans la stratégie de Mardaga pour rendre ses livres disponibles à un plus large public.

Des livres plus accesibles
Les lecteurs peuvent donc dès maintenant retrouver les titres-phares des collections de psychologie et de santé de l'éditeur au format ebook. Ces livres de référence seront désormais accessibles aux praticiens, aux chercheurs, aux étudiants et plus généralement, à l’ensemble des lecteurs, en permanence et partout dans le monde depuis les principales librairies en ligne.

Pour des lecteurs nomades
Avec ce partenariat, les éditions Mardaga entendent répondre aux nouvelles habitudes de leur lectorat. « Nous réfléchissons depuis longtemps au potentiel numérique de nos livres, explique Clotilde Guislain, directrice des éditions Mardaga. Dans un premier temps, nous avions privilégié un partenariat avec le CAIRN qui a numérisé nos ouvrages. Ce service permet aux étudiants, à des universités ou à des institutions d'accéder à des chapitres de nos ouvrages depuis un ordinateur. Nous sommes très satisfaits de cette offre, mais elle ne répond pas aux besoins de l'ensemble de notre lectorat. Aujourd'hui les lecteurs sont de plus en plus nomades, il faut suivre cette évolution et leur offrir nos livres adaptés à ces nouveaux supports de lecture que sont les tablettes et les liseuses. »

Une diffusion élargie
Le numérique représente également une opportunité incroyable d'élargir la distribution des titres. « Comme nous visons souvent un public de niche, nos livres ne sont pas disponibles dans toutes les librairies. Le numérique est un moyen de remédier à cela, poursuit la directrice de la maison d'édition. Avec ces sorties numériques, nous élargissons considérablement notre réseau de distribution avec des librairies comme Google Play, Amazon ou le réseau Numilog mais également des librairies numériques dédiées à des publics plus scientifiques comme Ebrary.

Nouveautés et titres du fond
Et l'éditeur ne compte pas en rester là : « Dans la foulée, nous avons numérisé les premiers titres de notre nouvelle collection Santé en soi qui donne au lecteur un outil pour comprendre les enjeux de notre santé sur des questions telles que l’euthanasie,  la maladie d'Alzheimer ou les enfants difficiles. à l'avenir, la version numérique sera envisagée pour chaque nouveauté en fonction de sa diffusion potentielle évaluée avec Primento. Il n'est en effet pas toujours aisé d'appréhender ce nouveau marché tellement différent de la chaine traditionnelle ; Primento est là pour nous aider. Nous faisons également de la numérisation de notre fonds une priorité. »

En partenariat avec Mardaga
« Il est très important pour nous de travailler avec des acteurs de référence dans leur domaine comme Mardaga, rajoute Thibault Léonard, directeur et fondateur de Primento. Nous avons confiance dans leur savoir-faire et leurs choix éditoriaux. Pour Primento, proposer un catalogue d’ebooks le plus diversifié est aussi une façon de comprendre l’évolution des pratiques des différents lectorats. Le numérique se révèle donc un enjeu passionnant pour un éditeur de la taille de Mardaga. »

Comment se procurer ces ebooks?

 Les 40 premiers titres issus de cette collaboration sont déjà disponibles à la vente sur toutes les librairies en ligne comme Amazon, Apple, Kobo, Google Fnac, les librairies traditionnelles connectées au réseau ePagine et Numilog à un prix inférieur de 30% aux versions imprimées.

Jeter un coup d’œil au catalogue Mardaga sur:

  • Amazon
  • Numilog
  • Kobo
  • Apple Itunes

Barnes and Noble débarque en Belgique !

11/26/2013

 
Le géant américain Barnes and Noble poursuit son expansion globale et rend disponible sa plateforme de vente de livres numériques en France et en Belgique via son application Nook. Après Google en juillet dernier, c’est le tour d’un autre acteur-clé de l’ebooks de s’implanter sur le marché belge. Une nouvelle opportunité pour le lecteur belge, longtemps délaissé par des grands groupes.

Poursuivant son développement mondial, Barnes and Noble s’attaque aux marchés français, belge, suisse, anglais et québécois en partenariat avec Microsoft. En effet, à partir de ce 22 novembre, les Belges peuvent accéder à l’offre de Barnes and Noble via l’application gratuite prévue pour Windows 8.

De nouvelles possibilités pour le lecteur belge

Technophile longtemps délaissé par les géants de l’ebook, le lecteur belge a désormais accès à une nouvelle boutique lui permettant de télécharger des livres numériques. Tous les ebooks proposés par Barnes and Noble pourront être lus sur smartphones, tablettes et liseuses.

On aurait pu croire que les Belges avaient été abandonnés par les mastodontes américains. La donne est en train de changer et avec l’arrivée d’un acteur comme Barnes and Noble acheter un livre numérique devient de plus en plus facile. On est très loin du parcours du combattant auquel on faisait face fin 2012 ! En effet, à cette époque, seul Apple proposait une solution convaincante pour les fans de livres numériques, au travers son iBookstore, disponible à tous les possesseurs d’iPhones, iPads et autres iPods. Avec l’arrivée de Google en juillet dernier, et maintenant de Barnes and Noble via Windows 8, les lecteurs belges peuvent désormais se tourner vers les revendeurs de leur choix et comparer les catalogues.

Barnes and Noble, le challenger américain

Deuxième revendeur aux États-Unis avec une part de marché de 27% , Barnes & Noble est, malgré une conjoncture difficile, l’un des poids lourds de l’industrie des ebooks.

Primento travaille avec Barnes and Noble depuis 2 ans pour la distribution de nos ebooks aux États-Unis. Cela signifie que les ebooks des éditeurs belges que nous représentons bénéficieront d’une présence immédiate sur le store francophone de Barnes and Noble.

Prix du livre numérique : les éditeurs font de l'obstruction

4/5/2013

 
Combien coute un livre numérique ? C'est l'une des plus grandes énigmes qui entoure le livre numérique. En invitant un représentant de la Société des gens de lettres, un auteur et un éditeur autour de la journaliste Karine Papillaud (Le Point), la scène numérique du Salon du Livre de Paris a tenté de dissiper le mystère.Alors qu'un grand nombre d'intermédiaires de la chaine du livre disparaissent avec le numérique, le prix du livre, lui, n'en est que faiblement affecté. Comment l'expliquer ?

Geoffroy Pelletier, directeur général de la Société des gens de lettres (SGDL) résume le climat actuel : "Les nouveaux acteurs et opérateurs viennent chambouler les manières de fonctionner. Ils font un peu peur au reste de la chaine. Ni les éditeurs, ni les auteurs ne savent vraiment ce qui va se passer. Combien coute réellement un livre numérique de A à Z ? Quelles sont les économies ? On entend tout et son contraire. Il y a une certaine opacité sur ce sujet. Il faut qu'ils soient plus clairs". Un souhait qui résonne comme une supplique.

Karine Papillaud se tourne alors vers le représentant du monde de l'édition, Alexis Esmenard (Albin Michel), pour lui demander s’il existe des couts incompressibles dans la chaine du livre. Selon lui, "les couts incompressibles sont ceux liés au travail de l'éditeur. Nous ne vendons pas du papier ou des pixels, nous vendons notre savoir-faire. Il a un prix. Le transfert du papier vers le numérique ne coute pratiquement rien, au contraire du travail éditorial."

Ce commentaire fait bondir Chris Costantini qui, alors qu’il était édité au Masque et chez Michel Lafon, a choisi l'autoédition numérique pour son dernier livre Lame de fond. Selon lui, "certains éditeurs devraient remettre en question leur couts de fonctionnement, [puisque]maintenant, on peut tout faire tout seul. Le texte bien sûr, mais aussi la mise en page et la couverture. C'est si facile. Et on est en relation directe avec les lecteurs. Si la couverture ne plait pas, le lendemain on en publie une nouvelle sur le site". En résumé, celui-ci propose l'abolition des filtres et des intermédiaires : "Le numérique c'est la démocratisation de l'écriture. N'importe qui peut écrire et être publié numériquement. On évite de passer par des comités de lecture parfois extrêmement négatifs et démoralisants. On ne rend des comptes qu'aux lecteurs".

Il y aurait donc, en France, soixante-millions d'auteurs potentiels ? Serait-on arrivé au règne du "tous auteurs, tous prescripteurs" ?
L'autoédition numérique fait peser un grand danger sur les éditeurs : celui du départ de leurs plus gros vendeurs. Ils risquent de voir les Amélie Nothomb, Éric-Emmanuel Schmidt  et consorts, les quitter. La notoriété de ces auteurs est telle qu’ils peuvent se permettre de se passer d’un éditeur et se mettre à leur propre compte sur Internet.
Un risque qu’explique Geoffroy Pelletier  (SGDL): "Actuellement les investissements pour les éditeurs sur le numérique sont considérables à la vue de l'importance du marché. Mais, on peut quand même imaginer les économies faites sur le transport, l'absence de pilon ou de frais de stockage. Si les éditeurs ne sont pas plus clairs sur les économies faites ou les surcouts d'investissement, les auteurs se tourneront de plus en plus vers l'autoédition numérique avec un contrat de diffusion avec Amazon (qui n'est effectivement pas un contrat d'édition)."
Les éditeurs sont donc menacés : s’ils ne veulent pas perdre leurs auteurs phares, il leur faudra davantage communiquer et peut-être même revoir à la baisse le prix de leurs livres numériques. La balle est donc dans le camp des éditeurs.

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M.B.

Quel avenir pour le livre ? 

3/26/2013

 
Hier encore la scène du numérique du Salon du Livre de Paris (#sdl2013) a réuni du beau monde. Les auteurs à succès Bernard Werber et Aurélien Bellanger étaient accompagnés de Michael Tamblyn (Kobo) et d’Élodie Perthuisot (directrice du livre à la Fnac). Tous étaient là pour débattre des nouveaux usages et des nouveaux lecteurs que convoque le numérique. Bernard Werber et Aurélien Bellanger ont, quant à eux, préféré confronter leur vision personnelle du livre.

Quels sont les nouveaux lecteurs du numérique ? Et puis d'abord, y a-t-il des nouveaux lecteurs ?
Michael Tamblyn, de Kobo, donne le ton du débat : "Ce qui change, c'est le support. La passion, elle, est restée". D'accord. Mais alors qui sont réellement les lecteurs numériques ? Élodie Perthuisot, de la Fnac, connait la réponse : "Ce ne sont pas des jeunes à tendance technophiles, ou des geeks, ce sont simplement de très gros lecteurs qui veulent élargir leur choix." Elle précise que ce sont "plutôt des femmes, entre quarante et cinquante ans, qui passent du temps en librairie".

S'il n'y a pas eu de véritable discussion sur les nouveaux lecteurs, le débat portant sur les prochains usages du livre numérique a réveillé l'assemblée. C'est Aurélien Bellanger (auteur chez Gallimard) qui, le premier, affirme sa crainte : "D'après moi, il faut se méfier des contenus enrichis, du multimédia… On risque de tomber dans les travers de l'art du XXe siècle qui nécessite de nombreux médiateurs culturels pour le comprendre. Un bon texte se suffit à lui-même". Bernard Werber (publié chez Albin Michel) lui n’est pas du tout de cet avis : "Moi au contraire, je rêve d'écrire un livre avec des liens hypertextes, du son et de la vidéo et même, pourquoi pas, du parfum ! Le livre doit ouvrir des fenêtres. L'objectif d'un livre c'est le divertissement au sens noble du terme. Écrire, c'est un moyen, pas une finalité. Je suis là pour faire vivre une histoire. On peut désormais imaginer de nouveaux moyens, plus puissants, pour créer une expérience immersive de lecture". Cela ne convainc pas Aurélien Béllanger qui considère que "c'est justement parce que le plaisir de lecture est différent du multimédia qu'il est si puissant". Pour Bernard Werber, cette remarque démontre qu’il est nécessaire que "les mentalités changent".

Bien évidemment, cette évolution ne se fera pas du jour au lendemain. Comme le précise Élodie Perthuisot, "il faut accompagner le lecteur vers le numérique, sans le rendre opaque ou élitiste. Il y a une demande de découverte ! Il faut éduquer, aider à l'appropriation". Michael Tamblyn surenchérit en affirmant que "les livres ne sont plus des contenus statiques d'idées, mais des vecteurs d'échanges d'idées".

Il convient donc de guider le lecteur pour qu'il puisse se retrouver dans cette nouvelle ère du numérique et redécouvrir le livre qu'il apprécie tant. Qui sait, sa passion en ressortira peut-être plus forte ?

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M.B.

Blogueurs littéraires vs critiques : Peut-on les opposer ? 

3/25/2013

 
PictureSophielit, le blog littéraire de Sophie Adriansen
À l’heure où la presse papier réduit le nombre de pages qu’elle consacre aux livres, les blogs se multiplient sur la toile. À tel point que le phénomène a fait l’objet d’un débat lors du dernier Salon du Livre de Paris intitulé « Internet : le lecteur devient-il un prescripteur convoité… et redouté ? ».


Si autrefois son influence se limitait au bouche-à-oreille, l’avis du lecteur a donc gagné en visibilité et s’exprime aujourd’hui sur les blogs, les réseaux sociaux, via des commentaires ou au sein de communautés dédiées au livre. Aujourd’hui cette proximité de ton et de discours semble être indispensable pour les professionnels du livre.

Au plus proche des auteurs

Thomas Cadene, auteur, explique que les réseaux sociaux ont profondément « briser la solitude de l’écrivain ». Désormais, l’auteur peut interagir avec ses lecteurs au quotidien. Même si ces avis comptent énormément pour lui, il estime cependant que les lecteurs ne doivent pas intervenir lors de la création. Celle-ci relève de l’auteur.  Il se doit de laisser la possibilité à son lectorat d’être déçu ou d’être ravi par le livre.

De l’influence des blogueurs
Ces dernières années, les blogs littéraires se sont multipliés. On y trouve de tout comme dans les autres domaines, du très bon au très mauvais. Cette croissance n’est pas toujours vue d’un très bon œil par les critiques. C’est notamment le cas de Peter Stothard qui estime dans les pages du respectueux Guardian que les blogs et la masse d’opinions en ligne peuvent menacer le futur de l’écriture. Il rappelle d’ailleurs les fondements de la critique littéraire de la manière suivante :

« Literary criticism, said Stothard, needs "to identify the good and the lasting, and to explain why it's good. You don't read a literary critic to explain why a new Ian Rankin is any good – the people who know about him don't need that explaining. If we're going to keep literature and language alive, we have to be alert to the new, the things which aren't like what's been before. And as Howard Jacobson said, this may be unpleasant, it may be that we don't enjoy reading it, but it might matter hugely to the future of literature."

Interrogé lors du Salon du Livre, Mohammed Aissaou, auteur et journaliste au Figaro, estime que les blogueurs ont mérité cette nouvelle légitimité, ils font donc désormais partie des canaux d’informations qui vont promouvoir les livres. Pour lui, il n’existe pas de cloisons immuables entre les différents prescripteurs. Au contraire, comme il consulte souvent ses libraires préférés, il fait de même avec les blogs pour se tenir informé.

Les critiques et les blogueurs cohabitent donc en bonne intelligence, opérant chacun dans des canaux différents. Cependant Aissaou rejoint Stothard sur un point, ce qui distingue surtout une chronique d’une critique, c’est l’objectif recherché. La critique n’est pas là pour dire si le livre est bien ou s’il est mauvais, la critique a avant tout pour but de restituer l’œuvre et l’auteur dans un contexte et attirer l’attention sur de nouveaux talents.

Le point de vue d’une blogueuse

Sophie Adriansen, plus connue sous le pseudo SophieLit participait également au débat. Elle insiste surtout sur le fait que le blogueur est là par passion et n’est pas mû par des enjeux financiers. Le blogueur n’a pas la vocation de remplacer la critique mais juste de partager son avis sur un roman. Son influence ? Elle ne la mesure pas au quotidien et n’en tient certainement pas compte quand elle rédige une chronique.

Pourtant auteurs et éditeurs sont bien conscients du pouvoir de prescription de ces nouveaux venus. Les recommandations, même exprimées par « un j’aime » peuvent faire la différence. Le net est capable de faire émerger des best-sellers, nous l’avons tous vu avec le phénomène Fifty Shades. Grâce à qui ? Un bouche-à-oreille 2.0. déclenché par des lecteurs actifs sur la Toile.

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S.M.


Le livre au péril du numérique ?

3/23/2013

 
Même si le livre numérique conquiert progressivement de nombreux lecteurs, il ne convainc pas pour autant les professionnels de la chaine du livre qui le perçoivent souvent comme une menace voire un mal nécessaire.
Pourquoi les éditeurs et les libraires redoutent-ils le développement du livre numérique ? Au-delà de l’attachement au papier et son odeur, quels sont les changements apportés par le livre numérique ? Que remet-il en question ? Quelques éléments ont été soulevés lors d’une conférence donnée au dernier Salon du Livre, sobrement intitulée « Le livre au péril du numérique ».

Le point de vue d’un éditeur

Le livre numérique est souvent évoqué comme un véritable changement de paradigme qui remet en question la notion de propriété d’un livre, le rapport à la lecture, le texte et le statut de l’auteur. Toutes ces questions affectent le travail de l’éditeur, bien obligé de faire face à cette nouvelle réalité.

Le numérique peut-il se concevoir comme une opportunité ? Certainement pour le fond notamment, grâce à l’effet dit de la « longue traine ». Le numérique permet en effet de proposer aux lecteurs l’ensemble des catalogues de lecteurs et pas seulement les nouveautés. Mais inutile de se presser, le marché n’est pas encore là clament les éditeurs. Un représentant des éditions Privat explique qu’en ce qui concerne sa maison d’édition, sur un chiffre d’affaires de 1,7 million d’euros, le livre numérique ne représente que 1500 euros de revenus. A ses yeux, le numérique n’a encore aucun sens en France à l’heure actuelle, d’un point de vue financier.

Au-delà des revenus, sur le plan intellectuel, c’est la redistribution des cartes qui inquiète. Le couple « auteur-éditeur » est extrêmement riche pour la littérature et se retrouve à présent menacé par les alternatives nées du web : autoédition, crowdfunding, etc. Si intéressants soient-ils, ces phénomènes de désintermédiation obligent à repenser les relations entre chaque acteur et la plus-value de chacun surtout si l’on envisage le numérique comme une potentielle première édition d’un texte.

Le point de vue d’un libraire
Dans un contexte professionnel difficile, la librairie redoute que le développement du livre numérique ne se fasse sans elle. La dématérialisation du livre et l’achat de livre sur internet ont déjà profondément mis à mal le travail du libraire. Mais il n’est pas le seul. L’augmentation de l’offre de loisirs affecte également cette profession, car ce n’est pas le panier moyen qui baisse, c’est la désaffectation de la clientèle, le plus inquiétant.

Les libraires du monde entier dénoncent la croissance et l’influence d’Amazon qui a répondu à des besoins non assouvis jusque-là.  Mais les algorithmes d’Amazon ont leurs limites et ne peuvent remplacer les conseils d’un libraire qui connait son public. Le livre a un aspect social, on le voit bien dans le web qui favorise la constitution de communautés autour de la lecture.

Le livre numérique n’est donc pas le nœud du problème, mais c’est un défi de plus pour les libraires déjà en mauvaise posture. Car au-delà de la librairie, c’est le commerce de proximité qui est menacé. Le libraire conseille les gens, les écoute, leur soumet des lectures  inattendues et anime les centres-ville. Alors que se passerait-il s’il venait à disparaitre ? Le libraire participant à la conférence « Le livre au péril du numérique » conclut le débat de la manière suivante : « la France ressemble de plus en plus à une succession de rondpoints avec des supermarchés en bordure d'autoroute, c'est notre responsabilité, mais aussi la vôtre de défendre le commerce indépendant. Il faut 10 ans pour faire un bon libraire et ce libraire s'engage pour vous. Ne l’oubliez pas. »

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S.M.

Réaction des éditeurs à l’article « La mort annoncée de l’éditeur classique » paru dans le MoneyTalk

3/22/2012

 
En réponse à la publication de l’article « La mort annoncée de l’éditeur classique » paru en page 16 du MoneyTalk n°48 du 23 février 2012, l’ADEB (Association des Éditeurs Belges) par le biais de sa commission numérique, qui regroupe les principaux acteurs belges actifs dans ce domaine, souhaite apporter des précisions sur certains points.
Dans son article, Mathias Nuttin présente en effet le livre numérique comme une « révolution », qui bouleversera « le business model classique, dans lequel l’éditeur détient le contrôle – et les meilleures marges », et l’amènera à s’ouvrir aux auteurs qui désirent publier eux-mêmes leurs oeuvres sur le marché. Il poursuit en précisant « les gardiens de la qualité littéraire ne seront plus les éditeurs, mais les auteurs et les lecteurs eux-mêmes ». Ce qui signifierait la disparition des éditeurs et le remplacement du canal classique par « un canal direct entre auteurs et lecteurs ».

La commission numérique de l’ADEB s’étonne de cette vision. Tout d’abord, parce qu’il convient de préciser que les éditeurs belges francophones sont plus que conscients de la révolution numérique et n’ont pas le sentiment de voir s’effondrer leur univers. Au contraire, l’ADEB a mis en place une commission et des mesures qui accompagnent les acteurs de la chaine du livre dans cette mutation des métiers.

Par ailleurs, l’analyse de l’état du marché américain où environ 18% des ventes concernent des livres numériques (et non 6% comme l’indique l’article « Les nouveaux acteurs », paru dans le MoneyTalk 48, en page 18), démontre que d’une part, les éditeurs classiques coexistent très bien avec le numérique et que leur rôle n’est nullement remis en question, avec seulement 5% des ventes totales de livres numériques s’effectuant de manière autoéditée. Ces chiffres publiés fin janvier 2012, dans la récente étude du Cabinet de consultance « AT Kearney », une des nombreuses études sur le sujet, confirment l’envolée des ventes d’ebooks aux États-Unis et en Angleterre, mais également le fait que le marché reste très marginal en Europe avec moins d’1% des ventes totales. Nous nous attendons néanmoins à ce que l’édition numérique cohabite avec l’édition papier.

Par ailleurs, la comparaison graphique du business model d’un éditeur classique avec celui d’Amazon semble incomplète puisqu’elle fait abstraction de plusieurs éléments :

  • La différence en matière de traitement de la TVA n’est pas reflétée (6% sur un livre papier, contre 21% pour un ebook vendu depuis la Belgique).
  • Dans le cadre d’un projet d’édition papier, en fonction du profil de l’auteur et de la thématique abordée, les royalties fluctuent entre 5 et 15%.
  • La part du diffuseur et du distributeur mentionnée à 30% est en réalité de 50, voire 60%.*
Au vu de ces précisions, la situation finale de l’éditeur (avec environ 30% de la marge), est totalement différente, d’autant plus que cette marge doit lui permettre de couvrir non seulement le travail éditorial, mais aussi les frais de mise en page, d’impression et de marketing.

De manière plus globale, par rapport à l’autoédition qui est présentée comme une menace importante pour les éditeurs classiques, nous estimons surtout qu’elle représente une vraie opportunité pour des auteurs qui ne s’inscrivent pas, ou ne veulent pas s’inscrire, dans les filières traditionnelles. Néanmoins, il est important de ne pas perdre de vue, tant pour le livre papier ou numérique, la valeur ajoutée de l’éditeur dans son travail depuis la réception d’un manuscrit jusqu’à sa mise à disposition et qui implique entre autres la vérification du texte, sa structuration et sa mise en page. Plus important encore, la marge de l’éditeur sert également, et surtout, à financer la création : de nombreux auteurs en littérature, livre de jeunesse et BD bénéficient d’avance, parfois confortables.

Pour la commission numérique de l’ADEB :
Thibault LEONARD
Luca VENANZI

* Ces chiffres sont bien entendu adaptables en fonction des secteurs éditoriaux.

    Auteurs

    Thibault LEONARD
    Jonathan FALLON
    Gaëlle NOESON

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