Rares sont encore les éditeurs à tirer parti des programmes d'affiliation proposés par les multinationales du web. Ces outils de digital marketing, qui permettent de générer des recettes à partir de liens sur votre site web, sont pourtant utiles à de très nombreux points de vue. Petit tour de la question.
Rendez-vous le mercredi 12 mars, de 09h30 à 13h30, à Tournai pour une nouvelle formation du PILEn ouverte à tous les professionnels de la chaîne du livre. En collaboration avec le Centre régional des lettres et du livre du Nord-Pas-de-Calais, l'Association des éditeurs du Nord-Pas-de-Calais et la Plaine Images, le PILEn propose au public belge et français une formation animée par Chantal Lambrechts, consultante en communication, marketing et stratégie numérique, et Thibault Léonard, fondateur et CEO de Primento, le partenaire numérique des éditeurs.
La matinée sera concrètement consacrée aux spécificités de la diffusion et de la distribution du livre numérique, en France et en Belgique. Cette formation s'adresse donc en priorité aux professionnels qui ont suivi le module "panorama de l'édition numérique" ou sont impliquées dans un projet d'édition de livre numérique et souhaitent mieux comprendre comment fonctionne cet écosystème. Même si la participation à cette matinée reste gratuite, il est en tout cas vivement conseillé de vous inscrire très rapidement. Attention, le PILEn exige aux personnes qui s’y inscrivent de s’engager à y participer, sauf cas de force majeure. Toute absence non dûment justifiée sera facturée 100 € par journée. Pour s’inscrire ou demander un renseignement, merci de prendre contact avec Morgane Batoz-Herges, formations@futursdulivre.be, +32 2 290 08 07. A noter : les institutions ou entreprises ne peuvent inscrire qu’un seul participant par module. Nous vous l’avions annoncé en octobre dernier, c’est à présent chose faite : les premiers titres numériques des éditions Edi.pro sont désormais disponibles, en partenariat avec Primento !
Cette première sélection d’ebooks comprend les titres-phares d’Edi.pro dans des domaines qui ont fait le succès de la maison d’édition comme le management, le marketing, la communication ou les guides pratiques : · Comprendre le Halal · La parole en public pour les timides, les stressés et autres tétanisés · Référencement, e-marketing et visibilité web : 30 pratiques pour décideurs et webmasters · Pour ou coach ? · Mon commercial est mort, vive le commercial 2.0 ! · E-Commerce : les bonnes pratiques pour réussir · La pratique des tests psychotechniques · Les tests de sélection dévoilés · Le B.A.-Ba de la communication · Les Serious Games · Mieux gérer votre entreprise grâce à la mise en place d'outils e-management · Que vaut ma start-up? Tous ces livres sont à présent téléchargeables sur liseuses, smartphones et tablettes depuis un très large réseau de librairies en ligne notamment Amazon, Apple, Barnes and Noble, Numilog pour ne citer qu’eux. Les ebooks sont vendus 30% moins cher que les livres imprimés. De nombreux autres titres issus du fonds d’Edipro mais également des nouveautés sont attendus dans les prochains mois afin de répondre aux besoins des professionnels adeptes de lecture numérique. Le géant américain Barnes and Noble poursuit son expansion globale et rend disponible sa plateforme de vente de livres numériques en France et en Belgique via son application Nook. Après Google en juillet dernier, c’est le tour d’un autre acteur-clé de l’ebooks de s’implanter sur le marché belge. Une nouvelle opportunité pour le lecteur belge, longtemps délaissé par des grands groupes.
Poursuivant son développement mondial, Barnes and Noble s’attaque aux marchés français, belge, suisse, anglais et québécois en partenariat avec Microsoft. En effet, à partir de ce 22 novembre, les Belges peuvent accéder à l’offre de Barnes and Noble via l’application gratuite prévue pour Windows 8. De nouvelles possibilités pour le lecteur belge Technophile longtemps délaissé par les géants de l’ebook, le lecteur belge a désormais accès à une nouvelle boutique lui permettant de télécharger des livres numériques. Tous les ebooks proposés par Barnes and Noble pourront être lus sur smartphones, tablettes et liseuses. On aurait pu croire que les Belges avaient été abandonnés par les mastodontes américains. La donne est en train de changer et avec l’arrivée d’un acteur comme Barnes and Noble acheter un livre numérique devient de plus en plus facile. On est très loin du parcours du combattant auquel on faisait face fin 2012 ! En effet, à cette époque, seul Apple proposait une solution convaincante pour les fans de livres numériques, au travers son iBookstore, disponible à tous les possesseurs d’iPhones, iPads et autres iPods. Avec l’arrivée de Google en juillet dernier, et maintenant de Barnes and Noble via Windows 8, les lecteurs belges peuvent désormais se tourner vers les revendeurs de leur choix et comparer les catalogues. Barnes and Noble, le challenger américain Deuxième revendeur aux États-Unis avec une part de marché de 27% , Barnes & Noble est, malgré une conjoncture difficile, l’un des poids lourds de l’industrie des ebooks. Primento travaille avec Barnes and Noble depuis 2 ans pour la distribution de nos ebooks aux États-Unis. Cela signifie que les ebooks des éditeurs belges que nous représentons bénéficieront d’une présence immédiate sur le store francophone de Barnes and Noble. Primento et Actualitté publient le premier annuaire des professionnels de l'édition numérique9/17/2013
Le monde de l’ebook rassemble un grand nombre d’acteurs. Vous en connaissez certains, mais difficile d’avoir une vue d’ensemble de cette nouvelle chaine de valeurs. En association avec le groupe ActuaLitté, Primento a réalisé le premier annuaire des professionnels du livre numérique. Il regroupe, de façon non exhaustive, les protagonistes actifs dans cette nouvelle industrie en trois catégories : Éditeurs, libraires et créateurs de fichiers. Ce livre numérique, outil fondamental de référence, est mis gratuitement à disposition des professionnels de l'édition sur de nombreux canaux de distribution.
Un outil de référence En moins de 3 ans, le livre numérique s’est considérablement développé. Mais les acteurs du livre numérique restent peu connus. Il est temps de leur offrir une visibilité. Et c’est bien l’objectif de cet ebook. Antoine Oury, rédacteur en chef adjoint et chargé de ce projet pour ActuaLitté, explique : "L’édition dématérialisée et ses acteurs se croisent sur internet avec l’essor du livre numérique, il devenait primordial de référencer les intervenants". Quelles évolutions prévues pour l’annuaire ? Bien que le projet vise à s’enrichir au fur et à mesure par des mises à jour bisannuelles des données collectées, l’annuaire se compose déjà de plus de 150 notices de présentation. Chacune d’entre elles présente de nombreuses informations concernant les sociétés telles que leur nom, adresse email de contact, descriptif, réseaux sociaux, etc. Dans le même temps, le site d’Actualitté proposera la possibilité à ceux qui le souhaitent d’envoyer leurs coordonnées qui seront intégrées dans une prochaine version. Par ailleurs, cet ebook est protégé par une licence Creative Common et ne pourra ni être commercialisé ni être modifié et avec l’obligation de créditer les créateurs du fichier. Où trouver l’annuaire de l’édition numérique ? L’annuaire des acteurs du livre numérique est d'ores et déjà disponible gratuitement sur l'ensemble des ebookstores et plateformes de téléchargement telles que : Retrouvez Primento sur Twitter et sur Facebook Tous les détails de l'enquête en cliquant ce lien.
Cette enquête menée par Primento à l'aéroport de Bruxelles auprès de plus de 700 voyageurs a permis de mettre en avant que 89% des femmes emportent de la lecture dans leurs bagages, contre 79% pour les hommes. En moyenne, une femme transporte 2,5 livres et/ou magazines, tandis qu’un homme en emporte 2. Il ressort nettement de cette enquête que 43% des voyageurs belges (50% pour les hommes et 36% pour les femmes) sont convaincus par la lecture digitale dans la mesure où ils l’ont déjà adoptée ou l’envisagent fortement. Ces résultats concordent avec ceux d’une étude française affirmant que 44% des Français se tournent vers la littérature digitale. Ces chiffres témoignent également du caractère légèrement plus technophile des hommes, et qui s’illustre également dans le choix du support ainsi que dans le type de lecture. En effet, en termes de genres et de supports, il ressort qu’après les thrillers et romans policiers, les hommes privilégient la littérature d’apprentissage (académique, business, etc) et recourent davantage aux tablettes et/ou aux ordinateurs. Ces derniers lisent également plus de journaux que les femmes, qui favorisent les magazines. Il apparait également que la gente féminine, quant à elle, opte principalement pour des lectures plaisir telles que les romans d’amour ou les polars. De manière assez surprenante, il semble que le guide de voyage n’ait pas la cote cette année puisque seulement 8,5% des familles interrogées lui ont accordé une place dans leurs valises. Les personnes en voyage d’affaires se sont imposées à 60% comme de grands lecteurs de numérique. Cette tendance s’explique, entre autres, par le caractère intrinsèque du ‘business trip’ qui requiert davantage l’utilisation d’une tablette ou d’un PC. En outre, 29% de ces voyageurs privilégient la littérature d’apprentissage. Retrouvez Primento sur Twitter et Facebook Dévoilée à la veille de la Foire du Livre de Londres, la campagne publicitaire « Books are my bag » ravit l’Angleterre. Elaborée par l’agence de publicité, M&C Saatchi, « Books are my bag » est la plus grande opération de promotion jamais organisée pour la défense des librairies.
En effet, l’opération vise avant tout à promouvoir les livres et les librairies physiques. Tim Godfray, CEO de BA, insiste sur les compétences des libraires et l’importance de défendre cette profession qui « fait plus physiquement que quiconque pour que le public puisse apprécier leur passion pour les livres ». Pourquoi l’Angleterre ressent-elle le besoin de défendre ses libraires ? Parce que ces 8 dernières années, un tiers des librairies anglaises ont fermé, et si cela continue, cela représenterait une véritable perte pour l’Angleterre. La campagne a donc pour objectif de sensibiliser le public à cette crise. La campagne de promotion commencera le 14 septembre 2013 pour s’achever après les fêtes de fin d’année et se traduira par une importante campagne de presse et des slogans apposés sur des sacs en tissu. Concrètement, les libraires souhaitant s’impliquer dans l’opération recevront gratuitement une série originale de sacs et ils pourront se réapprovisionner moyennement un supplément. Les libraires peuvent également commander des sacs avec leur propre logo imprimé. L’opération a d’ores et déjà reçu le soutien de nombreux éditeurs et libraires britanniques tels que Waterstones, WH Smith, Eason and Foyles, Hachette, Penguin, HarperCollins, Simon & Schuster et Random House. Que ce soit en Angleterre ou en France, la situation financière des librairies a donc de quoi inquiéter malgré les différences structurelles des deux marchés. Dans un environnement en perpétuelle mutation, les libraires doivent mener de front plusieurs combats pour continuer à faire la différence, parmi ceux-ci : l’augmentation de l’offre de loisirs, le développement de l’e-commerce et l’arrivée du livre numérique. Des pratiques de lecture en baisse Les gens ne lisent plus autant qu’avant. Ce constat si souvent répété tend à se confirmer. Si 76% des Français affirment consacrer du temps à la lecture pendant leurs loisirs, ils déclarent néanmoins avoir diminué leur budget loisirs ces 12 derniers mois. Au-delà de la crise, c’est surtout le nombre de grands lecteurs qui se réduit. En 2009, 6% des Français seulement lisaient plus de 2 livres par mois. En concurrence directe avec les autres formes de loisirs, du cinéma à internet en passant par l’opéra et la télévision, la lecture connait un recul auprès du grand public qui préfère multiplier les pratiques culturelles. Un commerce en ligne de plus en plus redoutable De plus, le marché s’est vu profondément bouleversé ces dernières années. Après les chaines de librairies et l’entrée des enseignes de grande distribution sur le marché, les libraires doivent désormais tenir compte des achats en ligne et des groupes internationaux. En 2012, 12% des livres vendus avaient été commandés en ligne. Bien conscients qu’à l’heure de l’internet, un client qui ne trouvait pas un livre en stock chez son libraire était probablement un client perdu, les librairies s’organisent progressivement pour mieux satisfaire le lecteur quitte à mutualiser leurs efforts pour lutter contre la concurrence. Le livre numérique, un combat de plus ? Le livre numérique n’est donc pas la plus grande menace pour la librairie. Encore considérée comme une pratique expérimentale en France, la lecture numérique concerne essentiellement, selon le dernier baromètre Sofia/SNE/SDGL, les grands lecteurs fans de technologie. Loin de délaisser le papier, ceux-ci privilégient des pratiques de lecture complémentaires. Les experts à l’origine de ce baromètre estiment que le numérique amènera prochainement de nouvelles populations à la lecture. Et si le numérique était une opportunité aussi pour les libraires ? Retrouvez Primento sur Twitter et Facebook S.M. Il y a 5 ans, le livre numérique faisait son apparition sur le marché américain. Au départ, cette nouvelle technologie fut accueillie avec un certain scepticisme. Mais loin de faire un flop, le concept prit de l’ampleur et se développa dans un premier temps grâce au lancement du Kindle, bientôt suivi de l’iPad.
Après de nombreux faux départs, le livre numérique a donc conquis les États-Unis où il représente déjà 23% des ventes totales de livres. Les Américains ont très tôt donné du crédit à l’ebook, comprenant que le futur était déjà là et ce malgré les investissements incroyables et insensés qu’il représentait. Bill McCoy, le directeur exécutif de l’IDPF, faisait le point sur le développement du marché US il y a quelques semaines au Salon du Livre de Paris. Si le marché américain est profondément lié au sujet d’Amazon, il n’en ira pas forcément de même pour le marché français en pleine mutation. Le démarrage tardif de l’ebook dans l’Hexagone laisse, selon lui, l’opportunité à de nouveaux acteurs d’émerger. Son meilleur conseil aux éditeurs francophones ? « Si vous ne rendez pas disponibles vos livres en numérique, d’autres le feront pour vous », disait-il en référence aux pirates. Mais la contrefaçon n’est qu’un problème parmi tant d’autres pour les éditeurs. Le numérique dans son ensemble représente un grand challenge pour ceux-ci, non seulement d’un point de vue technique, mais aussi d’un point de vue intellectuel. Les éditeurs doivent désormais défendre leur légitimité. Face à un contenu en concurrence directe avec des ouvrages gratuits, ils doivent justifier leurs prix. Bill McCoy encourage les éditeurs non seulement à ne pas sous-estimer l’ebook, mais surtout à ne pas opter pour des solutions faciles. Le numérique, ce n’est pas seulement numériser. Il faut penser plus large, dit-il, surtout au lecteur, il faut donc tester, être aventureux, expérimenter, vivre des échecs et rebondir. Bill McCoy souligne les possibilités offertes par la tablette à ce point de vue. Prônant les formats ouverts tels que l’HTML5 et ePub 3 comme standard, il met en garde les éditeurs contre les plateformes propriétaires et leurs contrats cadenassés. Il ne faudrait pas que le marché de l’ebook se limite à 2 acteurs. Retrouvez Primento sur Twitter et Facebook S.M. Les dixièmes assises du livre numérique, dont la première édition remonte à juin 2008, se sont déroulées hier, lors de l'ouverture au public du Salon du Livre 2013 au Palais des Sports, situé Porte de Versailles.
"Nous ne sommes pas encore à l'humanisme numérique" : c'est par ces mots que Vincent Montagne, président du SNE (Syndicat National de l'Édition et principal organisateur de la journée), a ouvert cette nouvelle édition des assises du numérique. C'est pour nous l'occasion de rappeler les grands thèmes de cette édition : la mutualisation des connaissances, l'ouverture du dialogue, la collaboration interprofessionnelle et surtout l'ouverture à l'international. Ce dernier point est particulièrement révolutionnaire. En effet, personne n'avait jusqu'alors pensé à supprimer les frontières grâce au numérique. C'est aujourd'hui chose faite et il n'est pas trop tard pour s'y mettre. Tout en taclant délicatement Amazon et ses ambitions monopolistiques, Vincent Montagne a tenu à rappeler "qu'à l'heure du numérique, le métier d'éditeur reste indispensable dans l'accompagnement de l'auteur et dans le déploiement du livre". Une remarque qui dénote encore la crainte de nombreux éditeurs papier de voir leur métier s'évaporer dans les limbes du numérique. L'évolution cognitive de la lectureLa première conférence de ces assises était dédiée à l'impact cognitif du passage du monde du livre au monde des écrans. Sur la scène du numérique du Salon du Livre, Alban Cerisier, secrétaire général des éditions Gallimard et président de la commission numérique du SNE, en a discuté avec Stanislas Dehaene, normalien et docteur en psychologie, et Pierre Léna, normalien lui aussi et élu à l'Académie des sciences. Par ailleurs, celle-ci vient de publier un rapport sur la relation des enfants aux écrans (L'enfant et les écrans écrit par Jean-François Bach, Serge Tisseron, Olivier Houdé et Pierre Léna, publié aux éditions Le Pommier). Il ressort de ce rapport qu'il est actuellement "possible d'opposer deux cultures : celle des livres et celles des écrans". Cette rupture est à la fois "culturelle, cognitive et psychologique". Le numérique, au sens large (internet, jeux vidéo, gps, etc.) avec cette interactivité et cette interconnectivité de plus en plus poussée, modifie profondément notre rapport à la lecture et notre rapport à l'image. Alors qu'auparavant, la lecture était essentiellement verticale, aujourd'hui, avec l'arrivée du lien hypertexte et du multimédia, elle devient horizontale. C'est la tentation du papillonnage accompagnée du risque de se demander : "comment suis-je arrivé là ?" Stanislas Dehaene affirme alors que le livre papier et sa logique de lecture peut grandement favoriser une immersion plus importante sur les supports numériques : "l'intelligence narrative qui nous permet de créer une chronologie, une feuille de route, est indispensable dans notre relation à ces nouveaux écrans qui ont tendance à nous disperser." Par conséquent, les logiques de lecture sur papier seront, selon lui, capitales dans le développement du numérique et dans l'appréhension de leur contenu. C'est pour cette raison qu'on considère que l'opposition entre la culture du livre et la culture des écrans va s'atténuer dans le futur.Comme le rappelle très justement Pierre Léna : "Actuellement, les livres numériques ressemblent fort aux livres papier, dans leur logique cognitive et dans la présentation de leur contenu. Mais il y a fort à parier que bientôt, ils intègreront de plus en plus les possibilités multimédias. Le traitement du contenu du livre numérique va intégrer celui qu'on réserve encore à internet, aux jeux vidéo, au gps, etc." Nous pouvons ainsi conclure au terme de cette première conférence que, si le rapport cognitif de l'acte de lire évolue dans le monde des écrans, la logique de lecture du livre papier constituera une formidable aide pour saisir les opportunités offertes par le futur du livre numérique. Retrouvez Primento sur Twitter et Facebook M.B. ![]() La scène du numérique du Salon du Livre de Paris s'est interrogée hier sur les progrès technologiques des supports de lecture numérique, à savoir les liseuses et les tablettes. L'éternel débat du choix de l'un contre l'autre s'est à nouveau imposé. La bonne nouvelle c'est que cette interrogation devrait bientôt avoir fait son temps. Pour en parler, Nicolas Gary, le directeur d'Actualitté.com, avait invité Fabian Gumucio (Sony) et Michael Dahan (cofondateur de Bookeen). Les trois intervenants ont tout d'abord tenu à rappeler la différence entre les deux supports. Elle tient principalement dans la nature de l'écran. La tablette possède un écran tactile LCD conventionnel, capable d'afficher du texte, autant que de l'image et de la vidéo, tandis que l'écran de la liseuse joue la carte du confort de lecture. Celle-ci est dotée d'une encre électronique et d'un rétroéclairage, qui permet un rendu très proche de celui du papier et une consommation énergétique minime. En plus d'être confortable pour la lecture, la liseuse est également plus légère (la batterie est plus petite) et moins énergivore (l'autonomie est de huit à neuf semaines). Malheureusement, la technologie de l'encre électronique est contraignante. "Les résultats couleurs, par filtres, sont très décevants (couleurs fades ou très sombres). Pour contrer ce phénomène, on met plus de lumière mais ça augmente la consommation de l'appareil", explique Michael Dahan. Donc, même si les dernières générations de liseuses sont dotées du wifi et de navigateurs internet, il est difficile d'imaginer qu'elles puissent passer de la vidéo. Alors que de leur côté les tablettes numériques, avec leurs écrans tactiles conventionnels, sont faites pour ça. Par conséquent, Fabien Gumucio considère qu'elles répondent à deux usages différents : "On achète une liseuse pour lire, une tablette pour le reste !" Or cette réponse n'est valable que si les livres numériques sont des copies fidèles des livres papier transposées sur écran. Mais alors, quand les livres électroniques intégreront les possibilités multimédias (et tout porte à croire qu'ils le feront prochainement), l'encre électronique et les liseuses ne seront-elles pas condamnées ? Les fabricants sont conscients de cette problématique et travaillent dès lors sur des écrans mixtes, capables de passer d'une technologie à l'autre. Fabian Gumucio explique que "lorsque nous serons parvenus à intégrer dans nos écrans les deux technologies, le marché des tablettes et des liseuses se confondra. Il est indispensable d'aller vers cette convergence". Bref, entre pro-tablettes et pro-liseuses, on n'aura bientôt plus besoin de se disputer. En attendant les liseuses n'ont pas dit leur dernier mot. La technologie frontlight imaginée par Bookeen, qui permet de lire dans la pénombre sans s'esquinter les yeux, est déjà un succès. Mais mmulle plus beau reste peut-être à venir. Sony peut mettre fin à l'une des grandes angoisses des lecteurs : la destruction du texte imprimé par l'eau. Une crainte que les supports numériques (hostiles à l'humidité) n'avaient pas encore permis de dissiper. Ce sera bientôt de l'histoire ancienne : "la tablette qu'on va lancer dans quelques mois sera complètement waterproof, pourquoi pas notre prochaine liseuse …" annonce Fabian Gumucio. Alors, votre cœur balance plutôt pour les tablettes ou pour les liseuses ? Retrouvez Primento sur Twitter et Facebook M.B. |
AuteursThibault LEONARD Archives
January 2018
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