Primento
  • Accueil
  • Services
    • Expertise digitale et ebooks
    • Distribution ebook
    • Diffusion de livres numériques
  • Clients
    • Témoignages
    • Ils nous font confiance
  • A propos
    • Notre histoire
    • Notre équipe
    • Vision & valeurs
    • Jobs
  • Contact

Apple condamné pour entente sur les prix des livres numériques

7/17/2013

 
Picture
Après 3 semaines de procès à rebondissements, Apple a finalement été condamné dans l’affaire qui l’opposait aux autorités américaines de la concurrence. Celles-ci l’ont reconnu coupable d’ententes sur les prix des livres numériques aux États-Unis. Sans surprise, le géant de Cupertino a d’ores et déjà déclaré qu’il se pourvoirait en appel de cette condamnation.


Concrètement, Apple est accusé d’avoir suggéré aux éditeurs de préférer le contrat d’agence (dans lequel ils gardent la maitrise totale du prix de vente de leurs livres et reversent un pourcentage du prix de vente au libraire) au détriment du contrat de revendeur (dans lequel c’est le libraire qui fixe le prix et reverse un montant convenu à l’avance, indépendant du prix de vente) qui avait l’avantage de permettre la vente à perte. La stratégie d’Apple a évidemment rapidement été considérée comme une stratégie permettant une augmentation systématique des prix des ebooks. Rapidement dénoncés, les éditeurs et Apple se sont retrouvés sur la sellette. Face à la pression de l’administration américaine, tous les éditeurs incriminés ont préféré faire profil bas et ont accepté d’éviter le procès en payant un montant de 146 millions de dollars, une pacotille par rapport aux dommages et intérêts qu’Apple risque de devoir payer.

À nos yeux, la condamnation d’Apple est compréhensible sur le plan de l’entente sur les prix. Néanmoins, on est en droit de se demander à quoi ressemblerait ce marché si Apple n’avait pas été présent. En effet la décision rendue par Amazon pose néanmoins question à bien des égards pour ceux qui connaissent la structure du marché américain du livre numérique. En effet, en 2010 lorsqu’Apple a lancé son iPad, Amazon régnait en maitre avec une part de marché avoisinant les 90 % et le marché était proche du monopole. L’arrivée d’Apple a ravivé le marché et dynamisé la concurrence, ce qui ne peut qu’être bénéfique pour les lecteurs de livres numériques. D’ailleurs, à cet égard, il est amusant de remarquer qu’Apple s’est rapidement imposé comme un acteur prédominant sur de nombreux marchés, notamment en Europe.

Le plus étonnant dans cette histoire c’est que les plus grands bénéficiaires de cette affaire sont les lecteurs numériques européens. Apple a eu le mérite de déstabiliser Amazon sur son propre marché et de créer une réelle concurrence. Cette société occupe clairement une place de leader au niveau de l’innovation, notamment avec l’iPad et l’iPad mini. Les chiffres viennent en tous les cas confirmer cette perspective puisque depuis le lancement de l’iPad et des accords entre Apple et les éditeurs, la part de marché du géant de Seattle a diminué de 90% à 60% alors qu’Apple revendique actuellement une part d’environ 20%. Un chiffre contesté par les analystes qui pensent qu’elle est plus proche des 10%.

Reste à voir qui sera le gagnant final de cette histoire puisque le procès a permis à Amazon de mettre un terme au contrat d’agence et de réimposer son contrat de revendeur. Cette stratégie lui permet de vendre à perte et donc d’être très agressif par rapport à ses concurrents. Entretemps, d’autres acteurs tels que Kobo et Barnes & Noble sont entrés dans course et ont pu s’imposer pour le plus grand bénéfice des lecteurs numériques.

Retrouvez Primento sur Twitter et Facebook


T.L.



Prix du livre numérique : les éditeurs font de l'obstruction

4/5/2013

 
Combien coute un livre numérique ? C'est l'une des plus grandes énigmes qui entoure le livre numérique. En invitant un représentant de la Société des gens de lettres, un auteur et un éditeur autour de la journaliste Karine Papillaud (Le Point), la scène numérique du Salon du Livre de Paris a tenté de dissiper le mystère.Alors qu'un grand nombre d'intermédiaires de la chaine du livre disparaissent avec le numérique, le prix du livre, lui, n'en est que faiblement affecté. Comment l'expliquer ?

Geoffroy Pelletier, directeur général de la Société des gens de lettres (SGDL) résume le climat actuel : "Les nouveaux acteurs et opérateurs viennent chambouler les manières de fonctionner. Ils font un peu peur au reste de la chaine. Ni les éditeurs, ni les auteurs ne savent vraiment ce qui va se passer. Combien coute réellement un livre numérique de A à Z ? Quelles sont les économies ? On entend tout et son contraire. Il y a une certaine opacité sur ce sujet. Il faut qu'ils soient plus clairs". Un souhait qui résonne comme une supplique.

Karine Papillaud se tourne alors vers le représentant du monde de l'édition, Alexis Esmenard (Albin Michel), pour lui demander s’il existe des couts incompressibles dans la chaine du livre. Selon lui, "les couts incompressibles sont ceux liés au travail de l'éditeur. Nous ne vendons pas du papier ou des pixels, nous vendons notre savoir-faire. Il a un prix. Le transfert du papier vers le numérique ne coute pratiquement rien, au contraire du travail éditorial."

Ce commentaire fait bondir Chris Costantini qui, alors qu’il était édité au Masque et chez Michel Lafon, a choisi l'autoédition numérique pour son dernier livre Lame de fond. Selon lui, "certains éditeurs devraient remettre en question leur couts de fonctionnement, [puisque]maintenant, on peut tout faire tout seul. Le texte bien sûr, mais aussi la mise en page et la couverture. C'est si facile. Et on est en relation directe avec les lecteurs. Si la couverture ne plait pas, le lendemain on en publie une nouvelle sur le site". En résumé, celui-ci propose l'abolition des filtres et des intermédiaires : "Le numérique c'est la démocratisation de l'écriture. N'importe qui peut écrire et être publié numériquement. On évite de passer par des comités de lecture parfois extrêmement négatifs et démoralisants. On ne rend des comptes qu'aux lecteurs".

Il y aurait donc, en France, soixante-millions d'auteurs potentiels ? Serait-on arrivé au règne du "tous auteurs, tous prescripteurs" ?
L'autoédition numérique fait peser un grand danger sur les éditeurs : celui du départ de leurs plus gros vendeurs. Ils risquent de voir les Amélie Nothomb, Éric-Emmanuel Schmidt  et consorts, les quitter. La notoriété de ces auteurs est telle qu’ils peuvent se permettre de se passer d’un éditeur et se mettre à leur propre compte sur Internet.
Un risque qu’explique Geoffroy Pelletier  (SGDL): "Actuellement les investissements pour les éditeurs sur le numérique sont considérables à la vue de l'importance du marché. Mais, on peut quand même imaginer les économies faites sur le transport, l'absence de pilon ou de frais de stockage. Si les éditeurs ne sont pas plus clairs sur les économies faites ou les surcouts d'investissement, les auteurs se tourneront de plus en plus vers l'autoédition numérique avec un contrat de diffusion avec Amazon (qui n'est effectivement pas un contrat d'édition)."
Les éditeurs sont donc menacés : s’ils ne veulent pas perdre leurs auteurs phares, il leur faudra davantage communiquer et peut-être même revoir à la baisse le prix de leurs livres numériques. La balle est donc dans le camp des éditeurs.

Retrouvez Primento sur Twitter et Facebook


M.B.

Le Prix du livre numérique, le cas du PetitLittéraire.fr

4/12/2012

 
Le prix du livre numérique est un débat récurrent sur la Toile. Pas plus tard qu’en janvier dernier, Jiminy Panoz se faisait reprocher par un lecteur insatisfait d’oser commercialiser un livre de 28 pages au prix d’1,99 euros. Il y a peu c’était au tour de la République des Lettres de raviver la polémique.

Au centre de ce débat, deux éléments reviennent de manière significative : une analyse du ratio nombre de pages/prix peu pertinente et une remise en cause de la qualité du livre. Il est pourtant évident que, de manière plus générale, des questions primordiales sous-tendent ce débat : qu’est-ce qu’un livre numérique et quelles sont ses limites ?

Le blogueur Aldus titrait l’un de ses articles « 5792 signes, c’est un livre » – notez l’ironie. À partir de quand un livre numérique peut-il être considéré comme tel ? Difficile à dire, même si la question se pose déjà aux États-Unis où certains contenus sont assimilés à du spam et éjectés des catalogues.

Plus globalement, fixer le prix d’un livre numérique n’est pas aisé. Non seulement parce que l’éditeur peut s’attendre à un retour de flamme si le prix ne correspond pas aux attentes du public. On l’a vu à maintes reprises ; des lecteurs surpris par la faible qualité d’un ebook n’ont pas hésité à crier au scandale. Il faut dès lors tenir compte des seuils psychologiques. Un prix excessivement bas ne rassurera pas le lecteur dans sa démarche d’achat, car il remettra en cause la qualité de l’ebook. A contrario, un prix trop élevé risque de décevoir les attentes formulées par le lecteur. Déterminé dans une optique axée sur les consommateurs, le prix d’un ebook devra paraitre accessible aux lecteurs même si cela implique qu’il doit se situer dans certains cas en-dessous du cout de revient.

Chez Primento, nous éditons différentes sortes de contenus, mais tous nos livres répondent à des exigences de qualité bien précises. Tous font l’objet d’un travail éditorial conséquent aussi bien au niveau du fond (orthographe, contenu, etc.) qu’au niveau de la forme et des formats. Notre équipe éditoriale procède à de nombreuses vérifications pour garantir au lecteur un confort de lecture quel que ce soit le format et le support qu’il choisisse.

De manière plus large, nous pensons que la comparaison entre le nombre de pages d’un ebook et son prix ne tient pas la route lorsqu’on parle de contenus éducatifs. Par exemple, dans le cas de la collection lePetitLittéraire.fr, nous éditons des livres qui totalisent une dizaine de pages, mais répondent à un besoin très précis et font gagner un temps précieux à nos lecteurs, qu’il s’agisse de professeurs qui préparent leurs cours, ou d’élèves qui révisent pour le bac de français. Si l’on analyse le rapport service rendu – prix d’une analyse, il est évident que le lecteur est largement gagnant. Dans le cas d’un professeur qui prépare un cours, une de nos fiches de lecture (dont le cout représente €3,95) lui fera facilement gagner plusieurs heures. Pour ce qui est d’un lycéen qui prépare son bac, le même raisonnement peut-être tenu… et puis €3.95, c’est quasiment le prix d’une bière, non ?

À nos yeux, le plus important est que le lecteur soit conscient de ce qu’il achète et des raisons de son acte. C’est pour cette raison que sur notre site internet, nous faisons preuve d’une totale transparence. Non seulement, nous indiquons très clairement la nature du livre (fiche de lecture, commentaire ou questionnaire) mais en plus de cela, nous affichons systématiquement le nombre de pages du document à côté de son prix. Les lecteurs peuvent également consulter un extrait de chaque contenu dans lequel figure un sommaire et les pages qui y sont associées. Nos livres numériques correspondent parfaitement à la description présente sur notre site ainsi que sur les sites de nos partenaires commerciaux. De quoi faire en sorte que nos lecteurs restent maitres de leurs achats.

Retrouvez Primento sur Twitter et Facebook


S.M.

    Auteurs

    Thibault LEONARD
    Jonathan FALLON
    Gaëlle NOESON

    Archives

    January 2018
    October 2016
    April 2016
    September 2015
    August 2015
    April 2015
    March 2015
    November 2014
    October 2014
    August 2014
    February 2014
    January 2014
    December 2013
    November 2013
    October 2013
    September 2013
    July 2013
    May 2013
    April 2013
    March 2013
    October 2012
    May 2012
    April 2012
    March 2012
    November 2011
    October 2011
    December 2010

    Categories

    All
    ActuaLitté
    Adeb
    Afrique
    Aide à La Numérisation
    Amazon
    Angleterre
    Annuaire
    Apple
    Apple Condamné
    Assises Du Numérique
    Auto édition
    BAC De Français
    Barnes & Noble
    Belgique
    Blogs Du Livre
    Blogueur
    Chantal Lambrechts
    Chine
    Crise Du Livre
    Culture Numérique
    Diffusion électronique
    Diffusion électronique
    Digitalisation
    Drm
    Droit D'auteur
    Ebook
    Ebook Gratuit
    Ebooks
    Ebook Store
    éditeur Numérique
    éditeur Numérique
    éditeurs
    éditeurs
    Editeurs Pure-players
    édition Française
    édition Numérique
    éducation
    Enquête
    Epub
    E Reader
    E-reader
    Etatsunis8e27420991
    Formats Ebooks
    Frankfurt Book Fair
    Google
    Idpf
    Indignezvousb5606cbd7e
    Ipad
    Iphone
    Kindle
    Kobo
    Lecteur Numeriquef0397c0734
    Lecture Numerique1610f52f04
    Lemaitre Publishing
    Le Petit Litteraire
    Lepetitlitterairefr1887a114b3
    Le Petit Philosophe
    Libraires
    Librairies Numeriques57cf9b738c
    Liseuses
    Livre Electroniquec4cdbcb242
    London Book Fair
    Maison Editionf32863ea73
    Maison Edition Numerique020ebff020
    Marche De Lebook2674ccf5ac
    Mardaga
    Ministre De La Culture
    Monde De L'édition
    Monde De L'édition
    Multimédia
    Numérique
    Numérique
    Numérisateur
    Numérisation
    Partenaire Numérique
    Partenaire Numérique
    PILEn
    Primento
    Prix Des Ebook
    Procès Apple
    Relire
    Salon Du Livre
    Scam
    Smartphones
    Stéphane Hessel
    Steve Jobs
    Stratégie Apple
    Tablet
    Tablette
    Télécharger Ebook
    Thibault Léonard
    Tice
    Travel And Tourism
    Voyage

BRUXELLES
Rue Jules Cockx 10 bte 8
B-1160 Bruxelles

Belgique

Tél : +33 (0)1 78 90 05 14
Tél : +32 (0)2 880 79 60

© Primento - Tous droits réservés - conditions générales de vente - Règles de confidentialité