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Thibault Léonard, fondateur et CEO de Primento, donnera une formation sur la distribution et la diffusion d’ebooks en France et en Belgique

2/14/2014

 
Rendez-vous le mercredi 12 mars, de 09h30 à 13h30, à Tournai pour une nouvelle formation du PILEn ouverte à tous les professionnels de la chaîne du livre. En collaboration avec le Centre régional des lettres et du livre du Nord-Pas-de-Calais, l'Association des éditeurs du Nord-Pas-de-Calais et la Plaine Images, le PILEn propose au public belge et français une formation animée par Chantal Lambrechts, consultante en communication, marketing et stratégie numérique, et Thibault Léonard, fondateur et CEO de Primento, le partenaire numérique des éditeurs.

La matinée sera concrètement consacrée aux spécificités de la diffusion et de la distribution du livre numérique, en France et en Belgique. Cette formation s'adresse donc en priorité aux professionnels qui ont suivi le module "panorama de l'édition numérique" ou sont impliquées dans un projet d'édition de livre numérique et souhaitent mieux comprendre comment fonctionne cet écosystème.

Même si la participation à cette matinée reste gratuite, il est en tout cas vivement conseillé de vous inscrire très rapidement. Attention, le PILEn exige aux personnes qui s’y inscrivent de s’engager à y participer, sauf cas de force majeure. Toute absence non dûment justifiée sera facturée 100 € par journée.

Pour s’inscrire ou demander un renseignement, merci de prendre contact avec Morgane Batoz-Herges, formations@futursdulivre.be, +32 2 290 08 07.

A noter : les institutions ou entreprises ne peuvent inscrire qu’un seul participant par module.

Mardaga en numérique: 40 premiers titres disponibles

12/3/2013

 
Les Éditions Mardaga diversifient leur offre numérique en publiant une première sélection de titres au format ebook. Ce projet réalisé avec Primento, le partenaire numérique des éditeurs, marque une nouvelle étape dans la stratégie de Mardaga pour rendre ses livres disponibles à un plus large public.

Des livres plus accesibles
Les lecteurs peuvent donc dès maintenant retrouver les titres-phares des collections de psychologie et de santé de l'éditeur au format ebook. Ces livres de référence seront désormais accessibles aux praticiens, aux chercheurs, aux étudiants et plus généralement, à l’ensemble des lecteurs, en permanence et partout dans le monde depuis les principales librairies en ligne.

Pour des lecteurs nomades
Avec ce partenariat, les éditions Mardaga entendent répondre aux nouvelles habitudes de leur lectorat. « Nous réfléchissons depuis longtemps au potentiel numérique de nos livres, explique Clotilde Guislain, directrice des éditions Mardaga. Dans un premier temps, nous avions privilégié un partenariat avec le CAIRN qui a numérisé nos ouvrages. Ce service permet aux étudiants, à des universités ou à des institutions d'accéder à des chapitres de nos ouvrages depuis un ordinateur. Nous sommes très satisfaits de cette offre, mais elle ne répond pas aux besoins de l'ensemble de notre lectorat. Aujourd'hui les lecteurs sont de plus en plus nomades, il faut suivre cette évolution et leur offrir nos livres adaptés à ces nouveaux supports de lecture que sont les tablettes et les liseuses. »

Une diffusion élargie
Le numérique représente également une opportunité incroyable d'élargir la distribution des titres. « Comme nous visons souvent un public de niche, nos livres ne sont pas disponibles dans toutes les librairies. Le numérique est un moyen de remédier à cela, poursuit la directrice de la maison d'édition. Avec ces sorties numériques, nous élargissons considérablement notre réseau de distribution avec des librairies comme Google Play, Amazon ou le réseau Numilog mais également des librairies numériques dédiées à des publics plus scientifiques comme Ebrary.

Nouveautés et titres du fond
Et l'éditeur ne compte pas en rester là : « Dans la foulée, nous avons numérisé les premiers titres de notre nouvelle collection Santé en soi qui donne au lecteur un outil pour comprendre les enjeux de notre santé sur des questions telles que l’euthanasie,  la maladie d'Alzheimer ou les enfants difficiles. à l'avenir, la version numérique sera envisagée pour chaque nouveauté en fonction de sa diffusion potentielle évaluée avec Primento. Il n'est en effet pas toujours aisé d'appréhender ce nouveau marché tellement différent de la chaine traditionnelle ; Primento est là pour nous aider. Nous faisons également de la numérisation de notre fonds une priorité. »

En partenariat avec Mardaga
« Il est très important pour nous de travailler avec des acteurs de référence dans leur domaine comme Mardaga, rajoute Thibault Léonard, directeur et fondateur de Primento. Nous avons confiance dans leur savoir-faire et leurs choix éditoriaux. Pour Primento, proposer un catalogue d’ebooks le plus diversifié est aussi une façon de comprendre l’évolution des pratiques des différents lectorats. Le numérique se révèle donc un enjeu passionnant pour un éditeur de la taille de Mardaga. »

Comment se procurer ces ebooks?

 Les 40 premiers titres issus de cette collaboration sont déjà disponibles à la vente sur toutes les librairies en ligne comme Amazon, Apple, Kobo, Google Fnac, les librairies traditionnelles connectées au réseau ePagine et Numilog à un prix inférieur de 30% aux versions imprimées.

Jeter un coup d’œil au catalogue Mardaga sur:

  • Amazon
  • Numilog
  • Kobo
  • Apple Itunes

Barnes and Noble débarque en Belgique !

11/26/2013

 
Le géant américain Barnes and Noble poursuit son expansion globale et rend disponible sa plateforme de vente de livres numériques en France et en Belgique via son application Nook. Après Google en juillet dernier, c’est le tour d’un autre acteur-clé de l’ebooks de s’implanter sur le marché belge. Une nouvelle opportunité pour le lecteur belge, longtemps délaissé par des grands groupes.

Poursuivant son développement mondial, Barnes and Noble s’attaque aux marchés français, belge, suisse, anglais et québécois en partenariat avec Microsoft. En effet, à partir de ce 22 novembre, les Belges peuvent accéder à l’offre de Barnes and Noble via l’application gratuite prévue pour Windows 8.

De nouvelles possibilités pour le lecteur belge

Technophile longtemps délaissé par les géants de l’ebook, le lecteur belge a désormais accès à une nouvelle boutique lui permettant de télécharger des livres numériques. Tous les ebooks proposés par Barnes and Noble pourront être lus sur smartphones, tablettes et liseuses.

On aurait pu croire que les Belges avaient été abandonnés par les mastodontes américains. La donne est en train de changer et avec l’arrivée d’un acteur comme Barnes and Noble acheter un livre numérique devient de plus en plus facile. On est très loin du parcours du combattant auquel on faisait face fin 2012 ! En effet, à cette époque, seul Apple proposait une solution convaincante pour les fans de livres numériques, au travers son iBookstore, disponible à tous les possesseurs d’iPhones, iPads et autres iPods. Avec l’arrivée de Google en juillet dernier, et maintenant de Barnes and Noble via Windows 8, les lecteurs belges peuvent désormais se tourner vers les revendeurs de leur choix et comparer les catalogues.

Barnes and Noble, le challenger américain

Deuxième revendeur aux États-Unis avec une part de marché de 27% , Barnes & Noble est, malgré une conjoncture difficile, l’un des poids lourds de l’industrie des ebooks.

Primento travaille avec Barnes and Noble depuis 2 ans pour la distribution de nos ebooks aux États-Unis. Cela signifie que les ebooks des éditeurs belges que nous représentons bénéficieront d’une présence immédiate sur le store francophone de Barnes and Noble.

Primento et Actualitté publient le premier annuaire des professionnels de l'édition numérique

9/17/2013

 
Le monde de l’ebook rassemble un grand nombre d’acteurs. Vous en connaissez certains, mais difficile d’avoir une vue d’ensemble de cette nouvelle chaine de valeurs. En association avec le groupe ActuaLitté, Primento a réalisé le premier annuaire des professionnels du livre numérique. Il regroupe, de façon non exhaustive, les protagonistes actifs dans cette nouvelle industrie en trois catégories : Éditeurs, libraires et créateurs de fichiers. Ce livre numérique, outil fondamental de référence, est mis gratuitement à disposition des professionnels de l'édition sur de nombreux canaux de distribution.

Un outil de référence
En moins de 3 ans, le livre numérique s’est considérablement développé. Mais les acteurs du livre numérique restent peu connus. Il est temps de leur offrir une visibilité. Et c’est bien l’objectif de cet ebook. Antoine Oury, rédacteur en chef adjoint et chargé de ce projet pour ActuaLitté, explique : "L’édition dématérialisée et ses acteurs se croisent sur internet avec l’essor du livre numérique, il devenait primordial de référencer les intervenants".

Quelles évolutions prévues pour l’annuaire ?
Bien que le projet vise à s’enrichir au fur et à mesure par des mises à jour bisannuelles des données collectées, l’annuaire se compose déjà de plus de 150 notices de présentation. Chacune d’entre elles présente de nombreuses informations concernant les sociétés telles que leur nom, adresse email de contact, descriptif, réseaux sociaux, etc. Dans le même temps, le site d’Actualitté proposera la possibilité à ceux qui le souhaitent d’envoyer leurs coordonnées qui seront intégrées dans une prochaine version.

Par ailleurs, cet ebook est protégé par une licence Creative Common et ne pourra ni être commercialisé ni être modifié et avec l’obligation de créditer les créateurs du fichier.

Où trouver l’annuaire de l’édition numérique ?
L’annuaire des acteurs du livre numérique est d'ores et déjà disponible gratuitement sur l'ensemble des ebookstores et plateformes de téléchargement telles que :

  • Amazon
  • Apple
  • Kobo
  • Numilog
  • Google

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Primento regroupe ses activités d’édition sous le nom « Lemaitre Publishing » et se recentre sur la distribution et la diffusion de livres numériques

9/5/2013

 
Fondée en 2010, la société Primento est rapidement devenue l’un des leaders de l’édition numérique en Europe. L’entreprise, d’abord spécialisée dans l’édition de contenus éducatifs numériques à destination des élèves du secondaire, a progressivement diversifié ses activités en devenant notamment le partenaire numérique de nombreuses maisons d’édition. Pour mieux poursuivre son développement, Primento sépare à présent séparer ses activités d’édition des services numériques proposés aux éditeurs.

Face à l’émergence du numérique et au changement des habitudes de lecture observé dans le monde francophone, Primento souhaite en effet se réorganiser pour mieux répondre aux nouveaux besoins tant des lecteurs que des éditeurs. Ce changement a débuté il y a quelques mois, lorsque Primento a signé ses premiers partenariats numériques avec des acteurs tant belges que français. Les services offerts par Primento à ces derniers couvrent l’ensemble de leurs besoins, depuis l’adaptation numérique de leurs catalogues, jusqu’à la distribution et la diffusion de leurs livres numériques. Comme l’explique Thibault Léonard, cette évolution s’este fait très naturellement : « L’expertise numérique que nous avons acquise et les outils que nous avons développés ces trois dernières années nous permettaient de parfaitement répondre aux attentes et besoins des éditeurs. » Actuellement, de nombreux acteurs de l’édition collaborent avec Primento pour la distribution et la diffusion numérique de leurs catalogues.

En parallèle, la société a continué à développer ses propres collections éditoriales. Récemment, lePetitPhilosophe.fr est venu enrichir le catalogue, tandis que lePetitLitteraire.fr, devenu une référence incontournable pour tous les passionnés de littérature et les lycéens français, est sans cesse complété par de nouvelles fiches de lecture et des analyses de livres. Cerise sur le gâteau, cette dernière collection a rapidement suscité l’intérêt de l’Éducation nationale française et luxembourgeoise. Ces deux collections proposent des contenus numériques courts et facilement abordables dans le but de faciliter l’apprentissage de la littérature et de la philosophie. Thibault Léonard ajoute à ce sujet : « Le regroupement des activités d’édition sous la marque Lemaitre Publishing n’est pas cosmétique. Il s’agit pour nous de développer une culture éditoriale propre. Ce qui nous permettra de mieux saisir les opportunités offertes par le numérique, notamment à l’international. » De nombreuses collections viendront compléter le catalogue des éditions Lemaitre dans les prochains mois.

Quant au choix du nom « Lemaitre Publishing », il n’est pas anodin. Conformément à la volonté d’innovation et de diffusion du savoir de l’entreprise, il fait en effet référence à Georges Henri Lemaitre, père de la théorie du Big Bang et à Henri Lemaitre, réputé pour avoir consacré sa vie à la diffusion du savoir. Le terme anglais « Publishing » reflète l’ambition internationale de l’éditeur.

À propos de Primento :

Primento est le partenaire numérique des éditeurs. L’entreprise accompagne les acteurs de l’édition dans leurs projets numériques de A à Z : réflexion stratégique, adaptation numérique de leurs catalogues, distribution et diffusion.

À propos de Lemaitre Publishing : 

Lemaitre Publishing est une maison d’édition spécialisée dans la création de contenus numériques courts. Elle est notamment l’initiatrice des collections lePetitLittéraire.fr et lePetitPhilosophe.fr. L’entreprise compte 5 collaborateurs et près de 150 auteurs, pour un catalogue de plus de 600 livres numériques.

Prix du livre numérique : les éditeurs font de l'obstruction

4/5/2013

 
Combien coute un livre numérique ? C'est l'une des plus grandes énigmes qui entoure le livre numérique. En invitant un représentant de la Société des gens de lettres, un auteur et un éditeur autour de la journaliste Karine Papillaud (Le Point), la scène numérique du Salon du Livre de Paris a tenté de dissiper le mystère.Alors qu'un grand nombre d'intermédiaires de la chaine du livre disparaissent avec le numérique, le prix du livre, lui, n'en est que faiblement affecté. Comment l'expliquer ?

Geoffroy Pelletier, directeur général de la Société des gens de lettres (SGDL) résume le climat actuel : "Les nouveaux acteurs et opérateurs viennent chambouler les manières de fonctionner. Ils font un peu peur au reste de la chaine. Ni les éditeurs, ni les auteurs ne savent vraiment ce qui va se passer. Combien coute réellement un livre numérique de A à Z ? Quelles sont les économies ? On entend tout et son contraire. Il y a une certaine opacité sur ce sujet. Il faut qu'ils soient plus clairs". Un souhait qui résonne comme une supplique.

Karine Papillaud se tourne alors vers le représentant du monde de l'édition, Alexis Esmenard (Albin Michel), pour lui demander s’il existe des couts incompressibles dans la chaine du livre. Selon lui, "les couts incompressibles sont ceux liés au travail de l'éditeur. Nous ne vendons pas du papier ou des pixels, nous vendons notre savoir-faire. Il a un prix. Le transfert du papier vers le numérique ne coute pratiquement rien, au contraire du travail éditorial."

Ce commentaire fait bondir Chris Costantini qui, alors qu’il était édité au Masque et chez Michel Lafon, a choisi l'autoédition numérique pour son dernier livre Lame de fond. Selon lui, "certains éditeurs devraient remettre en question leur couts de fonctionnement, [puisque]maintenant, on peut tout faire tout seul. Le texte bien sûr, mais aussi la mise en page et la couverture. C'est si facile. Et on est en relation directe avec les lecteurs. Si la couverture ne plait pas, le lendemain on en publie une nouvelle sur le site". En résumé, celui-ci propose l'abolition des filtres et des intermédiaires : "Le numérique c'est la démocratisation de l'écriture. N'importe qui peut écrire et être publié numériquement. On évite de passer par des comités de lecture parfois extrêmement négatifs et démoralisants. On ne rend des comptes qu'aux lecteurs".

Il y aurait donc, en France, soixante-millions d'auteurs potentiels ? Serait-on arrivé au règne du "tous auteurs, tous prescripteurs" ?
L'autoédition numérique fait peser un grand danger sur les éditeurs : celui du départ de leurs plus gros vendeurs. Ils risquent de voir les Amélie Nothomb, Éric-Emmanuel Schmidt  et consorts, les quitter. La notoriété de ces auteurs est telle qu’ils peuvent se permettre de se passer d’un éditeur et se mettre à leur propre compte sur Internet.
Un risque qu’explique Geoffroy Pelletier  (SGDL): "Actuellement les investissements pour les éditeurs sur le numérique sont considérables à la vue de l'importance du marché. Mais, on peut quand même imaginer les économies faites sur le transport, l'absence de pilon ou de frais de stockage. Si les éditeurs ne sont pas plus clairs sur les économies faites ou les surcouts d'investissement, les auteurs se tourneront de plus en plus vers l'autoédition numérique avec un contrat de diffusion avec Amazon (qui n'est effectivement pas un contrat d'édition)."
Les éditeurs sont donc menacés : s’ils ne veulent pas perdre leurs auteurs phares, il leur faudra davantage communiquer et peut-être même revoir à la baisse le prix de leurs livres numériques. La balle est donc dans le camp des éditeurs.

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M.B.

Quel avenir pour le livre ? 

3/26/2013

 
Hier encore la scène du numérique du Salon du Livre de Paris (#sdl2013) a réuni du beau monde. Les auteurs à succès Bernard Werber et Aurélien Bellanger étaient accompagnés de Michael Tamblyn (Kobo) et d’Élodie Perthuisot (directrice du livre à la Fnac). Tous étaient là pour débattre des nouveaux usages et des nouveaux lecteurs que convoque le numérique. Bernard Werber et Aurélien Bellanger ont, quant à eux, préféré confronter leur vision personnelle du livre.

Quels sont les nouveaux lecteurs du numérique ? Et puis d'abord, y a-t-il des nouveaux lecteurs ?
Michael Tamblyn, de Kobo, donne le ton du débat : "Ce qui change, c'est le support. La passion, elle, est restée". D'accord. Mais alors qui sont réellement les lecteurs numériques ? Élodie Perthuisot, de la Fnac, connait la réponse : "Ce ne sont pas des jeunes à tendance technophiles, ou des geeks, ce sont simplement de très gros lecteurs qui veulent élargir leur choix." Elle précise que ce sont "plutôt des femmes, entre quarante et cinquante ans, qui passent du temps en librairie".

S'il n'y a pas eu de véritable discussion sur les nouveaux lecteurs, le débat portant sur les prochains usages du livre numérique a réveillé l'assemblée. C'est Aurélien Bellanger (auteur chez Gallimard) qui, le premier, affirme sa crainte : "D'après moi, il faut se méfier des contenus enrichis, du multimédia… On risque de tomber dans les travers de l'art du XXe siècle qui nécessite de nombreux médiateurs culturels pour le comprendre. Un bon texte se suffit à lui-même". Bernard Werber (publié chez Albin Michel) lui n’est pas du tout de cet avis : "Moi au contraire, je rêve d'écrire un livre avec des liens hypertextes, du son et de la vidéo et même, pourquoi pas, du parfum ! Le livre doit ouvrir des fenêtres. L'objectif d'un livre c'est le divertissement au sens noble du terme. Écrire, c'est un moyen, pas une finalité. Je suis là pour faire vivre une histoire. On peut désormais imaginer de nouveaux moyens, plus puissants, pour créer une expérience immersive de lecture". Cela ne convainc pas Aurélien Béllanger qui considère que "c'est justement parce que le plaisir de lecture est différent du multimédia qu'il est si puissant". Pour Bernard Werber, cette remarque démontre qu’il est nécessaire que "les mentalités changent".

Bien évidemment, cette évolution ne se fera pas du jour au lendemain. Comme le précise Élodie Perthuisot, "il faut accompagner le lecteur vers le numérique, sans le rendre opaque ou élitiste. Il y a une demande de découverte ! Il faut éduquer, aider à l'appropriation". Michael Tamblyn surenchérit en affirmant que "les livres ne sont plus des contenus statiques d'idées, mais des vecteurs d'échanges d'idées".

Il convient donc de guider le lecteur pour qu'il puisse se retrouver dans cette nouvelle ère du numérique et redécouvrir le livre qu'il apprécie tant. Qui sait, sa passion en ressortira peut-être plus forte ?

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M.B.

Le livre au péril du numérique ?

3/23/2013

 
Même si le livre numérique conquiert progressivement de nombreux lecteurs, il ne convainc pas pour autant les professionnels de la chaine du livre qui le perçoivent souvent comme une menace voire un mal nécessaire.
Pourquoi les éditeurs et les libraires redoutent-ils le développement du livre numérique ? Au-delà de l’attachement au papier et son odeur, quels sont les changements apportés par le livre numérique ? Que remet-il en question ? Quelques éléments ont été soulevés lors d’une conférence donnée au dernier Salon du Livre, sobrement intitulée « Le livre au péril du numérique ».

Le point de vue d’un éditeur

Le livre numérique est souvent évoqué comme un véritable changement de paradigme qui remet en question la notion de propriété d’un livre, le rapport à la lecture, le texte et le statut de l’auteur. Toutes ces questions affectent le travail de l’éditeur, bien obligé de faire face à cette nouvelle réalité.

Le numérique peut-il se concevoir comme une opportunité ? Certainement pour le fond notamment, grâce à l’effet dit de la « longue traine ». Le numérique permet en effet de proposer aux lecteurs l’ensemble des catalogues de lecteurs et pas seulement les nouveautés. Mais inutile de se presser, le marché n’est pas encore là clament les éditeurs. Un représentant des éditions Privat explique qu’en ce qui concerne sa maison d’édition, sur un chiffre d’affaires de 1,7 million d’euros, le livre numérique ne représente que 1500 euros de revenus. A ses yeux, le numérique n’a encore aucun sens en France à l’heure actuelle, d’un point de vue financier.

Au-delà des revenus, sur le plan intellectuel, c’est la redistribution des cartes qui inquiète. Le couple « auteur-éditeur » est extrêmement riche pour la littérature et se retrouve à présent menacé par les alternatives nées du web : autoédition, crowdfunding, etc. Si intéressants soient-ils, ces phénomènes de désintermédiation obligent à repenser les relations entre chaque acteur et la plus-value de chacun surtout si l’on envisage le numérique comme une potentielle première édition d’un texte.

Le point de vue d’un libraire
Dans un contexte professionnel difficile, la librairie redoute que le développement du livre numérique ne se fasse sans elle. La dématérialisation du livre et l’achat de livre sur internet ont déjà profondément mis à mal le travail du libraire. Mais il n’est pas le seul. L’augmentation de l’offre de loisirs affecte également cette profession, car ce n’est pas le panier moyen qui baisse, c’est la désaffectation de la clientèle, le plus inquiétant.

Les libraires du monde entier dénoncent la croissance et l’influence d’Amazon qui a répondu à des besoins non assouvis jusque-là.  Mais les algorithmes d’Amazon ont leurs limites et ne peuvent remplacer les conseils d’un libraire qui connait son public. Le livre a un aspect social, on le voit bien dans le web qui favorise la constitution de communautés autour de la lecture.

Le livre numérique n’est donc pas le nœud du problème, mais c’est un défi de plus pour les libraires déjà en mauvaise posture. Car au-delà de la librairie, c’est le commerce de proximité qui est menacé. Le libraire conseille les gens, les écoute, leur soumet des lectures  inattendues et anime les centres-ville. Alors que se passerait-il s’il venait à disparaitre ? Le libraire participant à la conférence « Le livre au péril du numérique » conclut le débat de la manière suivante : « la France ressemble de plus en plus à une succession de rondpoints avec des supermarchés en bordure d'autoroute, c'est notre responsabilité, mais aussi la vôtre de défendre le commerce indépendant. Il faut 10 ans pour faire un bon libraire et ce libraire s'engage pour vous. Ne l’oubliez pas. »

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S.M.

Droits numériques : flou artistique en attendant la reprise des négociations

10/8/2012

 
Peu légiférés, les droits d’exploitation numérique inquiètent et ne cessent de donner lieu à des polémiques car, il faut bien l’admettre, les représentants des auteurs et des éditeurs peinent à trouver un accord en la matière. Profitant d’une récente rencontre avec la Société civile des auteurs multimédias (SCAM), Primento Éditions s’invite dans le débat et fait le point sur cet enjeu aux multiples facettes.

Une étude de la SCAM publiée à l’occasion du Salon du Livre 2011* soulignait la marginalité des contrats régulant les droits d’exploitation numérique. Si 42 % des auteurs interrogés déclaraient que leur dernier contrat comportait une clause relative à l’exploitation digitale de leur œuvre, à peine 23 % d’entre eux avaient été sollicités pour signer un avenant numérique venu compléter leurs précédents contrats d’édition générale. Plus significatif encore : seuls 3 % de ce panel avait conclu des dispositions contractuelles pour une exploitation exclusivement numérique de leur prochain ouvrage.  Vous l’aurez compris, la révolution numérique oblige l’édition à repenser le mode de perception des droits d’auteur.

À la lumière de ce constat, les mesures prônées par la SCAM apparaissent toutes légitimes. Compte tenu du principe d’exclusivité sur lequel se base le droit français, les auteurs sont légitimement propriétaires de leurs droits numériques jusqu’à la signature d’un avenant ou d’un contrat. Or, rares sont les auteurs qui savent que leurs éditeurs ne sont pas tenus d’exploiter numériquement leurs œuvres s’ils assurent déjà leur publication au format papier. Dans ce cas de figure, rien ne permettra à l’auteur de renégocier ses droits, de se retourner contre son éditeur ou de se faire publier électroniquement chez un autre acteur de la sphère éditoriale. Ce faisant, la SCAM milite activement pour la désolidarisation des contrats d’édition générale et d’édition numérique.

Parmi les revendications soutenues lors des négociations avec le Syndicat national de l’édition (SNE), la SCAM défendait un autre point essentiel : des conditions de rémunération proportionnelles et au moins équivalentes à celles perçue au format papier. En effet, si le pourcentage d’un auteur oscille traditionnellement entre 6 et 9 %, il conviendrait de doubler ce chiffre dans l’équation numérique ; l’éditeur n’ayant plus à supporter les frais liés à la gestion du stock ou aux transports.

Chez Primento, nous estimons que les deux parties doivent y trouver leur compte. Un auteur ne peut percevoir une rémunération très nettement inférieure à celle perçue dans le circuit traditionnel pour autant que l’éditeur n’y perde pas non plus. Dans cette perspective, il faut tenir compte de la différence de TVA qui subsiste entre le format papier et le format numérique. Nous préconisons donc une base de recette transparente à même de satisfaire l’auteur et l’éditeur.

A l’heure actuelle, ce débat n’a pas fini de faire parler de lui et il y a fort à parier qu’il sera suivi avec attention par les professionnels de l’édition.

Plus d’informations :
www.scam.fret www.sne.fr

*Salon du Livre de Paris
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S.M.

Les TICE : une solution miracle au redoublement ?

4/19/2012

 
À l’heure où la légitimité des redoublements scolaires est mise à mal par des enquêtes initiées en raison des restrictions budgétaires nationales qui soulèvent la problématique couts/efficacité, les TICE sont sur toutes les lèvres. Couteuses, mais tellement prometteuses, celles-ci séduisent et s’imposent de plus en plus sur la scène pédagogique.

Certains, comme le fit récemment la Ministre Marie-Dominique Simonet (Cdh) en charge de l’enseignement obligatoire, préconisent des solutions adaptées à chaque enfant rencontrant des difficultés scolaires plutôt qu’un redoublement dévalorisant et inefficace. Ce type d’accompagnement personnalisé est déjà présent dans nombre d’institutions spécialisées. Pourtant, malgré l’efficacité de pareille pratique, il semble difficile d’appliquer ce modèle aux établissements scolaires lambda pour les mêmes raisons financières dont nous faisions mention plus haut. En effet, les dépenses pour le secteur scolaire sont déjà très élevées. Trop élevées dites-vous ? D’après l’étude de la KUL menée en 2011 sur les couts occasionnés par le redoublement des élèves/étudiants en Belgique, la collectivité payerait environ 52.000 € par échec scolaire, soit 2,4 milliards d’euros par an. Dans le cas de l’accompagnement particulier, ce ne serait plus seulement des déploiements financiers colossaux qu’il faudrait assurer, mais également des couts faramineux en termes de ressources humaines. Des dépenses dont on se passerait bien…

Alors comment pallier à ce retard scolaire tout en amoindrissant les couts ?
Dans son communiqué de presse du 20 mars 2012, le syndicat national des éditeurs (SNE) rapporte les résultats d’une enquête réalisée auprès de parents et d’enseignants du primaire. On y apprend notamment qu’une majorité d’entre eux désirent un accès égal aux nouvelles technologies ainsi qu’une pédagogie davantage interactive afin de réduire la fracture avec le numérique. Le corps enseignant aimerait également systématiser et accélérer les mises à jour des contenus des cours. Enfin, les parents et les professeurs attendent une solution pédagogique mieux adaptée aux enfants et à l’environnement dans lequel ils évoluent afin de pouvoir former les acteurs du monde de demain. Tous, parents d’élèves, enseignants et enfants, aspirent au changement tant au niveau des chances de disposer des ressources nécessaires pour accompagner, enseigner et apprendre qu’à celui des possibilités d’échanges constructifs entre homologues. Les TICE apparaissent donc comme une solution toute naturelle à même de favoriser un enseignement adapté à chaque enfant, de susciter son intérêt par les nouvelles technologies, de servir d’outils de remédiation efficace et de rendre les élèves plus autonomes. Chaque enfant ou adolescent est dès lors encouragé à gérer son temps, à identifier ses propres faiblesses, à y remédier, mais également à partager son savoir avec ses condisciples.

Les limites
Actuellement, ce modèle d’enseignement (TICE) se répand de plus en plus : nombre de ressources sont désormais accessibles partout et tout le temps pour ceux qui se manifestent auprès de structures opérantes dans ce secteur florissant. Mais si ces pratiques se généralisent, il ne reste pas moins important de considérer objectivement cette avancée technologique. Certes, les avantages et potentiels de pareils outils ne sont plus à démontrer, pourtant il nous faut insister sur le fait que la valeur ajoutée de cet enseignement ne réside pas seulement dans son contenu, mais bien dans l’utilisation qui en est faite. Autrement dit, à ces technologies ne se substituent pas les préparations innovantes du professeur ou les participations actives des élèves. En effet, les TICE se veulent davantage axées sur les personnes qui apprennent que sur les enseignements traditionnels qui consistaient à déverser directement les savoirs à la figure des élèves. Il s’agit en effet de dépasser l’enseignement vertical jusqu’ici en vigueur pour rendre l’élève plus autonome et capable d’organiser au plus tôt ses outils de formation.

Il est donc bien évident qu’une telle pédagogie demande un investissement certain de la part des enseignants et requiert une réelle formation. Il leur faudra en effet dépasser les schémas traditionnels et faire l’impasse sur les savoirs clés sur porte de l’enseignement actuel pour devenir un partenaire précieux pour les élèves plutôt qu’une autorité magistrale.

L’alliance du papier et du numérique
Signalons finalement que pour l’heure, l’apprentissage traditionnel n’a pas encore dit son dernier mot et il est fort à parier que les deux systèmes seront exploités en parallèle. Les manuels scolaires ont encore de beaux jours devant eux, car ils ont une utilité différente du digital. Ainsi avons-nous voulu positionner les ressources du PetitLittéraire.fr à la croisée du papier[1] et du numérique pour accompagner le secteur scolaire dans cette période de transition sans précédent. Spécialement conçue pour des supports digitaux et pourtant tout à fait adaptée à l’impression papier, cette collection de référence propose plus de 1250 analyses littéraires à destination du collège et du lycée. Pour ce faire, elle met également un point d’honneur à allier les impératifs de la pédagogie traditionnelle tels que la rigueur et la qualité ainsi que les avantages du numérique.

Enfin malgré la richesse des avancées technologiques, la généralisation des TICE se doit d’être progressive et maitrisée pour garantir des modes d’apprentissage efficaces. Les enjeux ne sont rien moins que la formation et l’éducation des jeunes acteurs de demain.

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