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43% des voyageurs belges convaincus par la lecture numérique

7/30/2013

 
Tous les détails de l'enquête en cliquant ce lien.


Cette enquête menée par Primento à l'aéroport de Bruxelles auprès de plus de 700 voyageurs a permis de mettre en avant que 89% des femmes emportent de la lecture dans leurs bagages, contre 79% pour les hommes. En moyenne, une femme transporte 2,5 livres et/ou magazines, tandis qu’un homme en emporte 2.

Il ressort nettement de cette enquête que 43% des voyageurs belges (50% pour les hommes et 36% pour les femmes) sont convaincus par la lecture digitale dans la mesure où ils l’ont déjà adoptée ou l’envisagent fortement. Ces résultats concordent avec ceux d’une étude française affirmant que 44% des Français se tournent vers la littérature digitale. Ces chiffres témoignent également du caractère légèrement plus technophile des hommes, et qui s’illustre également dans le choix du support ainsi que dans le type de lecture.

En effet, en termes de genres et de supports, il ressort qu’après les thrillers et romans policiers, les hommes privilégient la littérature d’apprentissage (académique, business, etc) et recourent davantage aux tablettes et/ou aux ordinateurs. Ces derniers lisent également plus de journaux que les femmes, qui favorisent les magazines. Il apparait également que la gente féminine, quant à elle, opte principalement pour des lectures plaisir telles que les romans d’amour ou les polars. De manière assez surprenante, il semble que le guide de voyage n’ait pas la cote cette année puisque seulement 8,5% des familles interrogées lui ont accordé une place dans leurs valises.

Les personnes en voyage d’affaires se sont imposées à 60% comme de grands lecteurs de numérique. Cette tendance s’explique, entre autres, par le caractère intrinsèque du ‘business trip’ qui requiert davantage l’utilisation d’une tablette ou d’un PC. En outre, 29% de ces voyageurs privilégient la littérature d’apprentissage.

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« Books are my bag » : l'opération pour sauver les libraires anglais

5/6/2013

 
Dévoilée à la veille de la Foire du Livre de Londres, la campagne publicitaire « Books are my bag » ravit l’Angleterre. Elaborée par l’agence de publicité, M&C Saatchi, « Books are my bag » est la plus grande opération de promotion jamais organisée pour la défense des librairies.

En effet, l’opération vise avant tout à promouvoir les livres et les librairies physiques. Tim Godfray, CEO de BA, insiste sur les compétences des libraires et l’importance de défendre cette profession qui « fait plus physiquement que quiconque pour que le public puisse apprécier leur passion pour les livres ». Pourquoi l’Angleterre ressent-elle le besoin de défendre ses libraires ? Parce que ces 8 dernières années, un tiers des librairies anglaises ont fermé, et si cela continue, cela représenterait une véritable perte pour l’Angleterre. La campagne a donc pour objectif de sensibiliser le public à cette crise.

La campagne de promotion commencera le 14 septembre 2013 pour s’achever après les fêtes de fin d’année et se traduira par une importante campagne de presse et des slogans apposés sur des sacs en tissu.

Concrètement, les libraires souhaitant s’impliquer dans l’opération recevront gratuitement une série originale de sacs et ils pourront se réapprovisionner moyennement un supplément. Les libraires peuvent également commander des sacs avec leur propre logo imprimé.

L’opération a d’ores et déjà reçu le soutien de nombreux éditeurs et libraires britanniques tels que Waterstones, WH Smith, Eason and Foyles, Hachette, Penguin, HarperCollins, Simon & Schuster et Random House.

Que ce soit en Angleterre ou en France, la situation financière des librairies a donc de quoi inquiéter malgré les différences structurelles des deux marchés. Dans un environnement en perpétuelle mutation, les libraires doivent mener de front plusieurs combats pour continuer à faire la différence, parmi ceux-ci : l’augmentation de l’offre de loisirs, le développement de l’e-commerce et l’arrivée du livre numérique.

Des pratiques de lecture en baisse
Les gens ne lisent plus autant qu’avant. Ce constat si souvent répété tend à se confirmer. Si 76% des Français affirment consacrer du temps à la lecture pendant leurs loisirs, ils déclarent néanmoins avoir diminué leur budget loisirs ces 12 derniers mois. Au-delà de la crise, c’est surtout le nombre de grands lecteurs qui se réduit. En 2009, 6% des Français seulement lisaient plus de 2 livres par mois. En concurrence directe avec les autres formes de loisirs, du cinéma à internet en passant par l’opéra et la télévision, la lecture connait un recul auprès du grand public qui préfère multiplier les pratiques culturelles.

Un commerce en ligne de plus en plus redoutable
De plus, le marché s’est vu profondément bouleversé ces dernières années. Après les chaines de librairies et l’entrée des enseignes de grande distribution sur le marché, les libraires doivent désormais tenir compte des achats en ligne et des groupes internationaux. En 2012, 12% des livres vendus avaient été commandés en ligne. Bien conscients qu’à l’heure de l’internet, un client qui ne trouvait pas un livre en stock chez son libraire était probablement un client perdu, les librairies s’organisent progressivement pour mieux satisfaire le lecteur quitte à mutualiser leurs efforts pour lutter contre la concurrence.

Le livre numérique, un combat de plus ? 
Le livre numérique n’est donc pas la plus grande menace pour la librairie. Encore considérée comme une pratique expérimentale en France, la lecture numérique concerne essentiellement, selon le dernier baromètre Sofia/SNE/SDGL, les grands lecteurs fans de technologie. Loin de délaisser le papier, ceux-ci privilégient des pratiques de lecture complémentaires. Les experts à l’origine de ce baromètre estiment que le numérique amènera prochainement de nouvelles populations à la lecture. Et si le numérique était une opportunité aussi pour les libraires ?

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S.M.

Bill McCoy : « Si vous ne rendez pas disponibles vos livres en numérique, d’autres le feront pour vous »

4/6/2013

 
Il y a 5 ans, le livre numérique faisait son apparition sur le marché américain. Au départ, cette nouvelle technologie fut accueillie avec un certain scepticisme. Mais loin de faire un flop, le concept prit de l’ampleur et se développa dans un premier temps grâce au lancement du Kindle, bientôt suivi de l’iPad.

Après de nombreux faux départs, le livre numérique a donc conquis les États-Unis où il représente déjà 23% des ventes totales de livres. Les Américains ont très tôt donné du crédit à l’ebook, comprenant que le futur était déjà là et ce malgré les investissements incroyables et insensés qu’il représentait.

Bill McCoy, le directeur exécutif de l’IDPF, faisait le point sur le développement du marché US il y a quelques semaines au Salon du Livre de Paris. Si le marché américain est profondément lié au sujet d’Amazon, il n’en ira pas forcément de même pour le marché français en pleine mutation. Le démarrage tardif de l’ebook dans l’Hexagone laisse, selon lui, l’opportunité à de nouveaux acteurs d’émerger. Son meilleur conseil aux éditeurs francophones ? « Si vous ne rendez pas disponibles vos livres en numérique, d’autres le feront pour vous », disait-il en référence aux pirates.

Mais la contrefaçon n’est qu’un problème parmi tant d’autres pour les éditeurs. Le numérique dans son ensemble représente un grand challenge pour ceux-ci, non seulement d’un point de vue technique, mais aussi d’un point de vue  intellectuel. Les éditeurs doivent désormais défendre leur légitimité. Face à un contenu en concurrence directe avec des ouvrages gratuits, ils doivent justifier leurs prix.

Bill McCoy encourage les éditeurs non seulement à ne pas sous-estimer l’ebook, mais surtout à ne pas opter pour des solutions faciles. Le numérique, ce n’est pas seulement numériser. Il faut penser plus large, dit-il, surtout au lecteur, il faut donc tester, être aventureux, expérimenter, vivre des échecs et rebondir. Bill McCoy souligne les possibilités offertes par la tablette à ce point de vue. Prônant les formats ouverts tels que l’HTML5 et ePub 3 comme standard, il met en garde les éditeurs contre les plateformes propriétaires et leurs contrats cadenassés. Il ne faudrait pas que le marché de l’ebook se limite à 2 acteurs.

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S.M.

L'opposition entre la culture du livre avec celle des écrans va s'atténuer

3/27/2013

 
Les dixièmes assises du livre numérique, dont la première édition remonte à juin 2008, se sont déroulées hier, lors de l'ouverture au public du Salon du Livre 2013 au Palais des Sports, situé Porte de Versailles.

"Nous ne sommes pas encore à l'humanisme numérique" : c'est par ces mots que Vincent Montagne, président du SNE (Syndicat National de l'Édition et principal organisateur de la journée), a ouvert cette nouvelle édition des assises du numérique. C'est pour nous l'occasion de rappeler les grands thèmes de cette édition : la mutualisation des connaissances, l'ouverture du dialogue, la collaboration interprofessionnelle et surtout l'ouverture à l'international. Ce dernier point est particulièrement révolutionnaire. En effet, personne n'avait jusqu'alors pensé à supprimer les frontières grâce au numérique. C'est aujourd'hui chose faite et il n'est pas trop tard pour s'y mettre.

Tout en taclant délicatement Amazon et ses ambitions monopolistiques, Vincent Montagne a tenu à rappeler "qu'à l'heure du numérique, le métier d'éditeur reste indispensable dans l'accompagnement de l'auteur et dans le déploiement du livre". Une remarque qui dénote encore la crainte de nombreux éditeurs papier de voir leur métier s'évaporer dans les limbes du numérique.

L'évolution cognitive de la lectureLa première conférence de ces assises était dédiée à l'impact cognitif du passage du monde du livre au monde des écrans. Sur la scène du numérique du Salon du Livre, Alban Cerisier, secrétaire général des éditions Gallimard et président de la commission numérique du SNE, en a discuté avec Stanislas Dehaene, normalien et docteur en psychologie, et Pierre Léna, normalien lui aussi et élu à l'Académie des sciences. Par ailleurs, celle-ci vient de publier un rapport sur la relation des enfants aux écrans (L'enfant et les écrans écrit par Jean-François Bach, Serge Tisseron, Olivier Houdé et Pierre Léna, publié aux éditions Le Pommier).

Il ressort de ce rapport qu'il est actuellement "possible d'opposer deux cultures : celle des livres et celles des écrans". Cette rupture est à la fois "culturelle, cognitive et psychologique".

Le numérique, au sens large (internet, jeux vidéo, gps, etc.) avec cette interactivité et cette interconnectivité de plus en plus poussée, modifie profondément notre rapport à la lecture et notre rapport à l'image. Alors qu'auparavant, la lecture était essentiellement verticale, aujourd'hui, avec l'arrivée du lien hypertexte et du multimédia, elle devient horizontale. C'est la tentation du papillonnage accompagnée du  risque de se demander : "comment suis-je arrivé là ?"

Stanislas Dehaene affirme alors que le livre papier et sa logique de lecture peut grandement favoriser une immersion plus importante sur les supports numériques : "l'intelligence narrative qui nous permet de créer une chronologie, une feuille de route, est indispensable dans notre relation à ces nouveaux écrans qui ont tendance à nous disperser."

Par conséquent, les logiques de lecture sur papier seront, selon lui, capitales dans le développement du numérique et dans l'appréhension de leur contenu.

C'est pour cette raison qu'on considère que l'opposition entre la culture du livre et la culture des écrans va s'atténuer dans le futur.Comme le rappelle très justement Pierre Léna : "Actuellement, les livres numériques ressemblent fort aux livres papier, dans leur logique cognitive et dans la présentation de leur contenu. Mais il y a fort à parier que bientôt, ils intègreront de plus en plus les possibilités multimédias. Le traitement du contenu du livre numérique va intégrer celui qu'on réserve encore à internet, aux jeux vidéo, au gps, etc."

Nous pouvons ainsi conclure au terme de cette première conférence que, si le rapport cognitif de l'acte de lire évolue dans le monde des écrans, la logique de lecture du livre papier constituera une formidable aide pour saisir les opportunités offertes par le futur du livre numérique.

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M.B.

Le livre au péril du numérique ?

3/23/2013

 
Même si le livre numérique conquiert progressivement de nombreux lecteurs, il ne convainc pas pour autant les professionnels de la chaine du livre qui le perçoivent souvent comme une menace voire un mal nécessaire.
Pourquoi les éditeurs et les libraires redoutent-ils le développement du livre numérique ? Au-delà de l’attachement au papier et son odeur, quels sont les changements apportés par le livre numérique ? Que remet-il en question ? Quelques éléments ont été soulevés lors d’une conférence donnée au dernier Salon du Livre, sobrement intitulée « Le livre au péril du numérique ».

Le point de vue d’un éditeur

Le livre numérique est souvent évoqué comme un véritable changement de paradigme qui remet en question la notion de propriété d’un livre, le rapport à la lecture, le texte et le statut de l’auteur. Toutes ces questions affectent le travail de l’éditeur, bien obligé de faire face à cette nouvelle réalité.

Le numérique peut-il se concevoir comme une opportunité ? Certainement pour le fond notamment, grâce à l’effet dit de la « longue traine ». Le numérique permet en effet de proposer aux lecteurs l’ensemble des catalogues de lecteurs et pas seulement les nouveautés. Mais inutile de se presser, le marché n’est pas encore là clament les éditeurs. Un représentant des éditions Privat explique qu’en ce qui concerne sa maison d’édition, sur un chiffre d’affaires de 1,7 million d’euros, le livre numérique ne représente que 1500 euros de revenus. A ses yeux, le numérique n’a encore aucun sens en France à l’heure actuelle, d’un point de vue financier.

Au-delà des revenus, sur le plan intellectuel, c’est la redistribution des cartes qui inquiète. Le couple « auteur-éditeur » est extrêmement riche pour la littérature et se retrouve à présent menacé par les alternatives nées du web : autoédition, crowdfunding, etc. Si intéressants soient-ils, ces phénomènes de désintermédiation obligent à repenser les relations entre chaque acteur et la plus-value de chacun surtout si l’on envisage le numérique comme une potentielle première édition d’un texte.

Le point de vue d’un libraire
Dans un contexte professionnel difficile, la librairie redoute que le développement du livre numérique ne se fasse sans elle. La dématérialisation du livre et l’achat de livre sur internet ont déjà profondément mis à mal le travail du libraire. Mais il n’est pas le seul. L’augmentation de l’offre de loisirs affecte également cette profession, car ce n’est pas le panier moyen qui baisse, c’est la désaffectation de la clientèle, le plus inquiétant.

Les libraires du monde entier dénoncent la croissance et l’influence d’Amazon qui a répondu à des besoins non assouvis jusque-là.  Mais les algorithmes d’Amazon ont leurs limites et ne peuvent remplacer les conseils d’un libraire qui connait son public. Le livre a un aspect social, on le voit bien dans le web qui favorise la constitution de communautés autour de la lecture.

Le livre numérique n’est donc pas le nœud du problème, mais c’est un défi de plus pour les libraires déjà en mauvaise posture. Car au-delà de la librairie, c’est le commerce de proximité qui est menacé. Le libraire conseille les gens, les écoute, leur soumet des lectures  inattendues et anime les centres-ville. Alors que se passerait-il s’il venait à disparaitre ? Le libraire participant à la conférence « Le livre au péril du numérique » conclut le débat de la manière suivante : « la France ressemble de plus en plus à une succession de rondpoints avec des supermarchés en bordure d'autoroute, c'est notre responsabilité, mais aussi la vôtre de défendre le commerce indépendant. Il faut 10 ans pour faire un bon libraire et ce libraire s'engage pour vous. Ne l’oubliez pas. »

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S.M.

Édition numérique et réseaux sociaux en Chine 

3/23/2013

 
PictureL'omniprésence des smartphones en Chine
C’est autour d’une table ronde que l’Institut français présent au Salon du Livre de Paris s’est penché sur l’incroyable avancée numérique et les réseaux sociaux en Chine en invitant Mme Cui Manli, auteure du roman à succès sur le net "Fu Chen", Lisa Liping Zhang du portail de littérature en ligne Shanda (Cloudary Corporation en anglais), Mme Da qin du réseau social Douban, et Guillaume Boutin du site internet de critiques culturelles sens critique. « La publication numérique a ouvert une nouvelle voie en Chine » explique Lisa Liping Zhang. Retour sur cette table ronde qui a abordé les caractéristiques de l’édition numérique chinoise et la manière dont les lecteurs chinois se retrouvent sur les réseaux sociaux.

« La première chose que l’on remarque en Asie, c’est l’omniprésence de l’instrument digital ». On compte plus de 500 millions d’internautes dont 200 millions de lecteurs de livres numériques. La prospérité du numérique « n’est pas un hasard » estime Liping Zhang. En Chine, un internaute moyen sur trois est actif sur trois réseaux sociaux. À titre de comparaison, la croissance de l’édition numérique en Chine atteint les 60% alors que le marché du numérique en France ne dépasse pas les 2%. De plus, les réseaux sociaux bouleversent les rapports entre les auteurs et les lecteurs. Prenons par exemple le site Douban, situé à la 20e place des sites les plus populaires de Chine. Douban, ce réseau social composé de lecteurs et d’auteurs apporte une nouvelle manière d’appréhender la lecture en la transformant en une plateforme d’échanges et de partages. Cette communauté de lecteurs créée autour des livres numériques génère plus de 600 000 commentaires par mois. Les internautes lisent et commentent les ouvrages, débattent aussi bien entre eux qu'avec l’auteur. Dai Qin (réseau social Douban) souligne ainsi qu’ « Internet réduit la distance entre les uns et les autres, mais surtout entre l’auteur et le lecteur ». L’auteure chinoise, Cui Manli, a connu une grande audience, en publiant directement son roman sur internet, avec plus de 50 millions de livres lus : « j’ai été surprise par mon succès, je ne savais pas que cela allait plaire aux internautes ».

Autre visage, même regard avec le site Cloudary Corporation, cette bibliothèque numérique encourage l’autopublication avec plus de 1 600 000 auteurs. «Cloudary a fourni une voix et une plateforme pour les auteurs chinois leur permettant d’écrire et de discuter avec le lecteur tout en diminuant les contraintes de la publication ».

Enfin, l’intérêt de ce genre d’initiatives en Chine s’explique par le contrôle du Gouvernement sur les publications et les nombreuses contraintes qu’il impose dans ce domaine. « Nous avons plus de liberté que l'édition classique. Par exemple, en Chine, il est impossible de publier, de manière traditionnelle, des livres dont le sujet est l'homosexualité", affirme Mme Zhang.  Avec un peu moins de 580 maisons d’édition en Chine, le numérique permet une véritable liberté de publication et d’expression.

Rappelons que pour le distributeur, le principal enjeu c’est le « bouche à oreille ». Internet et les réseaux sociaux permettent de le synthétiser et offrent un renouveau dans l’air du temps grâce à la communication entre l’auteur et ses lecteurs. En revanche, l’édition numérique est encore perçue comme le prolongement de l’édition traditionnelle en Chine : « il s’agit de deux marchés, de deux publics différents ; dans les villages les gens achètent encore dans les petites librairies et dans les kiosques ».

Ainsi, et pour conclure cette rencontre, rappelons que, si le numérique et les réseaux sociaux s’inscrivent clairement dans le paysage chinois, la complémentarité avec l’édition traditionnelle reste toujours, à leurs yeux, essentielle. Il est clair que les nouvelles technologies bouleversent l’univers du livre en Chine et l’apparition de réseaux sociaux autour de livres mis en ligne transforme les rapports entre lecteurs et auteurs, mais aussi entre auteurs et éditeurs. Retenons surtout que le  numérique est une voie d’émancipation du pouvoir encore omniprésent dans le domaine de la littérature. Une nouvelle forme de liberté d’expression permettant un renouvellement dans l’univers du livre en Chine. Certaines interrogations restent encore présentes : les critiques des internautes ne peuvent-elles pas briser la créativité de l’auteur ? Le numérique n’est-il qu’un moyen d’éviter la censure ou permet-il une véritable avancée dans la manière d’appréhender la lecture ? Peut-on parler d’une démocratisation du savoir ?

Et vous, comment percevez-vous cette avancée numérique en Chine ? Quelles sont vos interrogations, vos critiques, vos réactions face à ces innovations dans le domaine du livre?

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P.H.


Comment commander un Kindle depuis la Belgique ?

10/8/2012

3 Comments

 
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Depuis quelques temps, lorsque je présente les dernières collections de Primento – à savoir les grands classiques littéraires de Candide & Cyrano ou lePetitLittéraire.fr, les réactions sont plus que positives. La plupart des personnes sont même de plus en plus enthousiastes et désireuses de tester la lecture numérique, surprises qu’une liseuse puisse offrir un si grand confort de lecture (rien de tel qu’une démonstration –liseuse e-Ink à l’appui) et être disponible à un prix plus qu’abordable !


Le plus étonnant dans tout cela, c’est que ces dernières semaines plusieurs personnes de mon entourage m’ont recontacté, déçues et un peu gênées de me dire : « Dis, Thibault, j’ai essayé d’acheter un Kindle sur Amazon.fr mais apparemment la livraison est uniquement possible en France ! ». Ils m’expliquaient ensuite qu’ils avaient soit abandonné leur rêve de lecture numérique ou parfois trouvé une astuce de type « J’ai fait envoyer le Kindle chez un cousin éloigné de ma mère qui habite Paris » ou encore, pour un chef d’entreprise d’une société Internet belge,  «J’ai fait livrer dans mon bureau à Paris, je prendrai le colis lors de mon prochain passage ! ».

Alors ? Se faire livrer un Kindle en Belgique, c’est possible ? Bien sûr ! … car l’interdire serait contraire aux lois anti-discrimination entre citoyens européens imposées par l’Europe !


La démarche à suivre pour acheter un Kindle depuis un autre pays que la France :
  1. Rendez-vous sur la page Kindle Paperwhite sur Amazon.com. Cliquez ici pour y accéder directement.  Vous y trouverez un Kindle proposé à $109 !
  2. Dans le cadre à droite de l’image, choisissez votre pays dans la liste “Selected Country“
  3. Après sélection de votre pays, un texte de présentation apparait détaillant les avantages du Kindle ainsi que les spécificités liées à cet achat depuis votre pays. En résumé, en ce qui concerne les taxes, en cas d’achat depuis l’Europe, Amazon devra  comptabiliser la TVA (entre 15 et 21% en fonction de votre pays) et les taxes d’importation (environ 20€). Ces montants seront ajoutés à votre commande, qui sera effectuée dans votre devise (EUR typiquement). Lorsque vous avez parcouru ces explications, fermez la fenêtre.
  4. De retour sur la page du Kindle, où votre pays est maintenant indiqué, cliquez sur “Add to cart”.
  5. Suivez ensuite la procédure d’achat habituelle d’Amazon : Tout d’abord, Amazon vous proposera toute une série d’accessoires utiles, tels qu’une housse ou une prise d’alimentation (le Kindle n’est livré qu’avec un câble USB, ce qui vous oblige à connecter votre Kindle à votre ordinateur pour le recharger). Ensuite, si Amazon vous demande de vous identifier, faites-le avec vos identifiants habituels, vous pourrez ensuite poursuivre votre achat. Terminez finalement par sélectionner ou introduir une adresse de livraison.
  6. Lorsque vous aurez effectué toutes ces étapes, Amazon recalculera le total de votre commande, dans votre devise (EUR ou CHF par exemple), en incluant les frais d’importation, de TVA et de transport. Au total, vous vous en sortirez pour environ 120€.
  7. Sélectionnez un mode de paiement et confirmez votre achat… !
Félicitations, votre Kindle est maintenant commandé ! Il vous suffit de patienter 2 à 3 jours et votre commande vous sera livrée !

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T.L.



3 Comments

LePetitLittéraire.fr, des fiches de révision pour le bac de français

5/10/2012

 
Le numérique n’est pas l’ennemi des révisions, loin de là ! Mais encore faut-il trouver des informations fiables. Pour aider les lycéens à se préparer, lePetitLittéraire.fr propose des fiches de révision de qualité mises au point par des professionnels.

A l’occasion de la période la plus redoutée des terminales, notre collection d’analyses littéraires  met à disposition des lycéens des outils de révision spécialement élaborés pour le bac. Parmi ceux-ci, les étudiants trouveront des fiches de lecture pour les quatre titres du programme de l’année 2012 (Gargantua, Tous les matins du monde, Mémoires de guerre III, A la lumière d’hiver),  les  annales du bac de français de 2010 et 2011, mais également – et c’est NOUVEAU ! – des fiches méthodologiques sur les sujets suivants :

  • Comment rédiger une fiche de lecture ?
  • Comment rédiger une dissertation ?
  • Comment rédiger un commentaire composé ?
Ces fiches de révision d’une longueur de 10 à 15 pages vont directement à l’essentiel et fournissent une base solide pour la préparation du bac de français.

Toutes ces ressources sont téléchargeables sur le site du PetitLittéraire.fr, mais également au format ebook  sur tous les sites partenaires (Amazon, iBook Store, ePagine, etc. …) à des prix abordables.

Avec lePetitLittéraire.fr, la réussite est à portée de main !

Retrouvez toute l’actu du PetitLittéraire.fr sur facebook et twitter.

 Comment télécharger un ebook ?

5/7/2012

 
Vous êtes séduit par le livre numérique mais vous ne savez pas comment vous y prendre pour y avoir accès ? Rien de très grave, Primento vous a concocté un petit mémento pour vous guider dans votre premier achat… 7 étapes pour télécharger son livre numérique:

1) Se rendre sur une librairie en ligne
Connectez-vous sur la plateforme d’une librairie en ligne (ex.: ePagine, iBook store, Amazon, Fnac, Feedbooks et beaucoup d’autres) ou sur des sites d’éditeurs proposant un service d’e-commerce sur leur site internet (ex.: LePetitLittéraire.fr) que ce soit via votre ordinateur ou votre support de lecture (tablette, liseuse ou smartphone).

2) Choisir son livre
Lancez la recherche du/des ouvrage(s) que vous désirez vous procurer, dans l’espace prévu à cet effet ou découvrez les sélections qu’ont préparées les libraires pour vous.

3) Consulter les informations
Une fois sur la page du livre désiré, nous vous conseillons de vous attarder sur les informations qui décrivent l’article en vente.

Le prix. Vous constaterez que le plus souvent, les prix des ebooks sont inférieurs à ceux du format papier, mais ce n’est pas tout le temps le cas.

Les formats disponibles: le PDF est idéal pour une lecture sur ordinateur, mais est également lisible sur les autres supports numériques ; L’ePub est, quant à lui, est lisible sur liseuse, tablette ou encore smartphone. Si les deux formats sont disponibles, il est préférable de télécharger le format ePub afin de multiplier les possibilités de supports de lecture. En ce qui concerne le format mobi, il n’est lisible que sur le Kindle d’Amazon.

Les protections, apposées sur les contenus, peuvent également varier selon les éditeurs. Certains optent pour le DRM (Digital Rights Management) qui agit tel un verrou numérique et associe un fichier à un unique support d’une personne. D’autres préfèrent la technique du filigrane (watermarking) qui consiste à signer certaines pages de fichiers téléchargés en inscrivant le nom et le numéro d’identification de l’acheteur ainsi que la date de la transaction.

Comme dans une librairie traditionnelle, feuilletez les ouvrages ou consultez un extrait de ceux-ci. N’hésitez pas non plus à lire les commentaires laissés par les autres lecteurs.

4) Sélectionner votre commande
Après avoir pris connaissance des contenus, sélectionnez, parmi l’offre en ligne, le(s) livre(s) numérique(s) qui vous intéresse(nt) et ajoutez-le(s) à votre panier d’achat.

5) S’identifier et payer
Créez un compte utilisateur, si vous n’en possédez pas déjà un, ensuite, connectez-vous pour enfin procéder au paiement bancaire en ligne (PayPal, MasterCard, Visa …).

6) Télécharger le fichier
Une fois l’achat facturé, vous recevrez dans les plus brefs délais un lien de téléchargement pour chacun des ebooks achetés. Cliquez, téléchargez et enregistrez les fichiers sur votre ordinateur ou votre support de lecture.

7) Lire
N’attendez plus, vous pouvez désormais commencer votre lecture digitale !

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S.M.

 

Les TICE : une solution miracle au redoublement ?

4/19/2012

 
À l’heure où la légitimité des redoublements scolaires est mise à mal par des enquêtes initiées en raison des restrictions budgétaires nationales qui soulèvent la problématique couts/efficacité, les TICE sont sur toutes les lèvres. Couteuses, mais tellement prometteuses, celles-ci séduisent et s’imposent de plus en plus sur la scène pédagogique.

Certains, comme le fit récemment la Ministre Marie-Dominique Simonet (Cdh) en charge de l’enseignement obligatoire, préconisent des solutions adaptées à chaque enfant rencontrant des difficultés scolaires plutôt qu’un redoublement dévalorisant et inefficace. Ce type d’accompagnement personnalisé est déjà présent dans nombre d’institutions spécialisées. Pourtant, malgré l’efficacité de pareille pratique, il semble difficile d’appliquer ce modèle aux établissements scolaires lambda pour les mêmes raisons financières dont nous faisions mention plus haut. En effet, les dépenses pour le secteur scolaire sont déjà très élevées. Trop élevées dites-vous ? D’après l’étude de la KUL menée en 2011 sur les couts occasionnés par le redoublement des élèves/étudiants en Belgique, la collectivité payerait environ 52.000 € par échec scolaire, soit 2,4 milliards d’euros par an. Dans le cas de l’accompagnement particulier, ce ne serait plus seulement des déploiements financiers colossaux qu’il faudrait assurer, mais également des couts faramineux en termes de ressources humaines. Des dépenses dont on se passerait bien…

Alors comment pallier à ce retard scolaire tout en amoindrissant les couts ?
Dans son communiqué de presse du 20 mars 2012, le syndicat national des éditeurs (SNE) rapporte les résultats d’une enquête réalisée auprès de parents et d’enseignants du primaire. On y apprend notamment qu’une majorité d’entre eux désirent un accès égal aux nouvelles technologies ainsi qu’une pédagogie davantage interactive afin de réduire la fracture avec le numérique. Le corps enseignant aimerait également systématiser et accélérer les mises à jour des contenus des cours. Enfin, les parents et les professeurs attendent une solution pédagogique mieux adaptée aux enfants et à l’environnement dans lequel ils évoluent afin de pouvoir former les acteurs du monde de demain. Tous, parents d’élèves, enseignants et enfants, aspirent au changement tant au niveau des chances de disposer des ressources nécessaires pour accompagner, enseigner et apprendre qu’à celui des possibilités d’échanges constructifs entre homologues. Les TICE apparaissent donc comme une solution toute naturelle à même de favoriser un enseignement adapté à chaque enfant, de susciter son intérêt par les nouvelles technologies, de servir d’outils de remédiation efficace et de rendre les élèves plus autonomes. Chaque enfant ou adolescent est dès lors encouragé à gérer son temps, à identifier ses propres faiblesses, à y remédier, mais également à partager son savoir avec ses condisciples.

Les limites
Actuellement, ce modèle d’enseignement (TICE) se répand de plus en plus : nombre de ressources sont désormais accessibles partout et tout le temps pour ceux qui se manifestent auprès de structures opérantes dans ce secteur florissant. Mais si ces pratiques se généralisent, il ne reste pas moins important de considérer objectivement cette avancée technologique. Certes, les avantages et potentiels de pareils outils ne sont plus à démontrer, pourtant il nous faut insister sur le fait que la valeur ajoutée de cet enseignement ne réside pas seulement dans son contenu, mais bien dans l’utilisation qui en est faite. Autrement dit, à ces technologies ne se substituent pas les préparations innovantes du professeur ou les participations actives des élèves. En effet, les TICE se veulent davantage axées sur les personnes qui apprennent que sur les enseignements traditionnels qui consistaient à déverser directement les savoirs à la figure des élèves. Il s’agit en effet de dépasser l’enseignement vertical jusqu’ici en vigueur pour rendre l’élève plus autonome et capable d’organiser au plus tôt ses outils de formation.

Il est donc bien évident qu’une telle pédagogie demande un investissement certain de la part des enseignants et requiert une réelle formation. Il leur faudra en effet dépasser les schémas traditionnels et faire l’impasse sur les savoirs clés sur porte de l’enseignement actuel pour devenir un partenaire précieux pour les élèves plutôt qu’une autorité magistrale.

L’alliance du papier et du numérique
Signalons finalement que pour l’heure, l’apprentissage traditionnel n’a pas encore dit son dernier mot et il est fort à parier que les deux systèmes seront exploités en parallèle. Les manuels scolaires ont encore de beaux jours devant eux, car ils ont une utilité différente du digital. Ainsi avons-nous voulu positionner les ressources du PetitLittéraire.fr à la croisée du papier[1] et du numérique pour accompagner le secteur scolaire dans cette période de transition sans précédent. Spécialement conçue pour des supports digitaux et pourtant tout à fait adaptée à l’impression papier, cette collection de référence propose plus de 1250 analyses littéraires à destination du collège et du lycée. Pour ce faire, elle met également un point d’honneur à allier les impératifs de la pédagogie traditionnelle tels que la rigueur et la qualité ainsi que les avantages du numérique.

Enfin malgré la richesse des avancées technologiques, la généralisation des TICE se doit d’être progressive et maitrisée pour garantir des modes d’apprentissage efficaces. Les enjeux ne sont rien moins que la formation et l’éducation des jeunes acteurs de demain.

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